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Val ...
2 juillet 2007

Vous avez dit con ?

Rien de sérieux aujourd’hui, mais un billet léger. J’aime bien m’amuser à écrire des choses absurdes (vous l’avez certainement déjà remarqué).

On est tous le con de quelqu’un. On peut donc imaginer qu’on à tous un stéréotype du CON, non ? On est pas des anges. On aime pas tous les individus. Il y en a un paquet que l’on trouve.. comment dirais-je ? Très cons !

Je vais essayer de vous dresser le portrait (farfelu) de mon Con idéal, parfait, du vrai con qui se respecte, selon moi.

Mon Con, ben déjà, il est français. Pas besoin d’aller le chercher en Belgique (hihi). Son age importe peu. Il peut avoir 25 entre 80 ans. En effet, un enfant n’entre pas dans mes critères, et un ado non plus car quand on est adolescent on a bien le droit d’être con, non ? Je me plait à penser qu’au delà de 80 ans on ne peut pas être con car on est sage…

Mon Con peut vivre n’importe ou en France. Pourtant, mon imagination le situe plus en campagne qu’en ville, j’sais pas pourquoi. 

Sa profession n’a pas d’importance. Il peut exercer presque tous les métiers. Ses diplômes ? Il serait trop simpliste de dire qu’il en a pas, alors je m’abstiens de préciser quoi que se soit à ce sujet.

Son sexe ? Je vais vous faire enrager, mais…mon Con idéal est un homme. Mouarf mouarf ! Elle est pas loin la chienne de garde qui sommeil en moi, n’est ce pas ?

Mon con parfait, je l’imagine marié plutôt que célibataire (oui, oui y’a des femmes qui épousent des cons ). Il tient la bourse dans le ménage et prend toute les décisions importantes. Ça va de soi, mon con est fidèle à l’ancien temps. Il est misogyne ? Pas réellement ! L’a rien contre les femmes, à partir du moment ou elles restent à leur place…

Bien évidemment, mon Con Préféré est raciste. Il ne pourrait en être autrement.

Si je vous disais que mon Con Favori vote à droite (ou très à droite), vous le prendriez pour de la mauvaise foi, alors j’ai une autre version :

Mon Con imaginaire ne vote pas, ou alors il vote au pif. C’est tous des pourris de toute façon, et ça changera rien à sa vie, la politique. Ils sont là que pour lui piquer ses sous honnêtement gagnés, les politiques, de tous bords. C’est ce que répète sa grosse voix couvrante le dimanche matin au PMU.

Vous l’aurez compris, mon Con, il picole. D’ailleurs, pfff, les politiques, le font chier avec ça ! Qu’est ce qu’ils en savent après tout que mon Con peut po ramener la voiture après l’apéro ? Il est pas dangereux, au volant, mon con. Même avec 2 grammes, il sait tenir un volant, il a de l’entraînement. Mon con pense que les flics feraient mieux de pourchasser les petits voyous que les hommes honnêtes ! Les flics, ils préfèrent embêter les bons citoyens pour quelques verres que de courir après les délinquants car ils chient dans leur froc !

Après l’apéro, mon Con, le dimanche, ben il va à la chasse, et il maudit les défenseurs des animaux, qui connaissent rien à la nature, la vraie. C’est humain, quoi, de tuer pour bouffer ? Hein ? son chien ? Non, il est bien traité. Les coups de pieds au cul, c’est pour lui faire voir qui commande. C’est pas un chien qui va commander, non ?

Mon Con, vous vous en doutez, il a une voiture. Attention, pas n’importe quelle voiture ! Non, elle est équipée, sa voiture : jantes alu, intérieure en velours fluo, volant en moumoute, nounours assortis. Il a une sono, aussi. Une super sono qui fait plein de bruit, c’est utile pour écouter Johnny. Oui, mon Con modèle écoute Johnny, c’est un fan invétéré.

Des enfants ou pas ? Qu’importe ! Si il en a il préfère son fils à sa fille. Si il en a pas il en veut pas.  Les gosses, c’est comme la bonne femme, ça coûte cher à l’entretient, et  ça doit écouter et pas broncher. Si ils ont des mauvaises notes ? C’est pas grave, du moment que c’est de bons p’tits gars serviables. L’école, ça sert pas à grand chose. Y’a pas plus fainéant qu’un instit’, de toute façon, alors qu’ils viennent pas lui donner des leçons ! Si il arrêtaient toutes leurs grèves de fainéants, les gamins seraient peut être un peu moins cons !

Niveau décoration intérieure ? C’est lui qui décide. Sa femme, elle a assez à s’occuper à curer les poules, les gosses, à faire le ménage, et  la bouffe…Entre les posters de Johnny, chez le con, vous trouverez ses nombreux trophées de chasse (empaillés), et parfois des coupes gagnées aux concours de boules, et aussi de belles bouteilles de whisky vides…

Le con, il aime le foot, aussi. Il adore le foot. Il est marseillais.. ou parisien, ou Lyonnais (de cœur, car il n’y a jamais mis les pieds). Pourquoi avoir choisi cette équipe ? Parce que c’est comme ça, et pis c’est tout !

Il part pas en vacances, le con ! Les vacances, c’est pour les fainéants. Lui, il reste dans son bled, y’a plein de choses à y voir, ya plein de gens à rencontrer, surtout au bar du coin ! Il a jamais été à l’étranger. Les étranger, c’est tous des sauvages.

Goûts vestimentaires ? Bottes en caoutchouc par tous les temps, et un t-shirt de Johnny pour le dimanche.

Mon con a du bide. Il est un peu lourdaud. Il se prive de rien : rillettes le matin, foie gras et baguette fraîche à dix heures…Il a du cholestérol mais il s’en fous. Le médecin qui le fera arrêter il est pas né. De toute façon, faut bien crever de quelque chose…et puis la cirrhose le tuera avant !

Mon Con, il prend pas soin de lui. Il sent la sueur. Il se lave pas tous les jours. De toute façon, il a pas besoin de plaire, il y a déjà bobonne à la maison. Une gonzesse c’est déjà la merde, mais deux….

Il aime bien faire ce qu’il veut, mon con. Il aime pas qu’on le commande. La bonne femme, elle a rien à dire si il picole de trop ou si il fous rien. Depuis quand les femmes se plaignent ? Si elle est pas contente, qu’elle parte. Elle ira pas bien loin de toute façon, elle a pas de sous et ils ont un contrat de mariage. Si elle insiste, elle se prend une rouste. C’est comme avec les gamins, une bonne tarte, ça lui remet les idées en place à la mère !

Le sexe ? C’est ou il veux et quand il veux. Ça sert à ça, aussi, d’avoir pris une femme. Le plaisir féminin ? Première nouvelle ! Une femme, c’est là pour porter et élever les enfants, et pour satisfaire les désirs de l’homme. Sinon, pourquoi il y aurait des femmes ? Le Con parfait pense en effet que les hommes ont laissé déjà bien trop de libertés aux femmes, et qu’il faut que ça s’arrête, car sinon, un jour elle prendront le dessus, les garces ! Y’a même des pays ou elles gouvernent ! Qu’il fassent ce qu’ils veulent chez eux, mais que ça ne vienne pas jusqu’ici !

Bon, j’en ai dit assez. Ça pourrait durer encore comme ça un moment… mais je préfère passer à une deuxième partie bien plus intéressante (pour moi) .

C’est bien beau de décrire son Con parfait, MAIS, on est tous le con de quelqu’un. Alors, je suis peut être (certainement) la conne de beaucoup de monde. Je me suis amusée à trouver de qui je pourrai bien être la conne. Croyez moi, il y a de quoi écrire…

Pour commencer, je dois déjà être la conne de pas mal de mes lecteurs. Je suis certainement la conne de ceux qui n’ont pas de blog, qui trouvent que c’est futile, que c’est une perte de temps, que c’est bizarre de passer du temps à écrire  et à se livrer sur le net à des tas d’inconnus. Je suis probablement la conne de tous ceux qui se disent que je n’ai rien d’autre à foutre que de tenir un blog, que je n’ai pas d’amis et que je m’en cherche ici. Je suis, à mon avis, la conne de tous ceux qui se demandent qui peut bien lire mes âneries et billets inutiles.

Je suis également la conne de tous les puristes de la langue, des instruits, des cultivés, des intelligents, qui ne voient en mon blog que des centaines de phrases absurdes, mal tournées, et bourrées de fautes d’orthographe.

Dans la vie, je suis évidemment la conne de cette nouvelle génération de femmes qui font passer leur carrière avant tout et qui me voient comme une épouse soumise qui a sacrifié sa vie professionnelle au profit d’une pauvre vie de femme au foyer, monotone et sans ambition, une vie rythmée de « torchage » de bébés et autres tache dégradantes. Oui, plus j’y pense et plus je me dit que je suis la conne de ces femmes actives qui ont pitié de ma pauvre vie monotone, coupée du reste du monde, décalée, et d’épouse soumise, accrochée à la pendule toute la journée jusqu’à ce que l’HOMME rentre le soir. Tiens donc, c’est bien sur, je suis la conne de la France (féminine) qui se lève tôt !

D’ailleurs, je doit être la pauvre conne de pas mal de gens de droite.  L’idiote qui pense qu’il faut partager et qui doit forcément penser ça : soit parce qu’elle est bête, soit parce qu’elle a rien, et dans ce cas le partage des richesses lui est favorable. Je suis certainement aussi conne que cette France qui nourrit gracieusement les bons à rien, les profiteurs du système, les étrangers… Je suis cette conne qui changera d’avis, probablement, quand elle aura vécu, cette conne trop jeune pour voir la réalité des choses, cette conne utopiste qui a encore des rêves gauchos de gamine.

Je suis aussi et sûrement la conne de certains haut- diplômés. Une conne qui sait rien, qui a un pauvre bac+ 2 d’assistante. Je suis la conne qui est pas allée été ni à la fac, ni en école de commerce, et encore moins dans une grande école. Je suis la conne sans ambition de tous ceux qui visent haut et voient loin.

Je suis un peu aussi la petite conne de toutes celles qui ont l’age de raison, qui ont la sagesse de penser que la vraie beauté est celle de l’intérieur, que les régimes, le maquillage, les fioritures, les cheveux colorés ne servent à rien. Je suis la douce petite conne de toutes celles qui se sont acceptées physiquement, et qui en sont bien plus heureuses. Moi, j’ai pas atteint ce stade de maturité. Je pense encore que le physique, c’est ce qu’on voit en premier… un jour, peut être….

Je dois être la conne de bien des séparés et divorcés. La petite rêveuse qui croit que son amour durera toujours.  La jeune conne qui pense qu’elle passera sa vie aux cotés du père de ses enfants…la gamine idiote qui n’a rien vu de la vie, qui sait pas encore que l’amour, ça nous quitte un jour, que l’envie de tromper, de changer, de se lasser nous pend au bout du nez ! Moi, j’aime être conne, parfois….

Je suis la conne des parents qui pensent que Dolto et Alice Miller sont des illuminées, que mes enfants seront des délinquants, qu’ils me boufferont le nez, faute de fessées O combien méritées,  et que je pourrais m’en prendre qu’à moi et à mon laxisme.

Bon, ben, mine de rien, ça en fait déjà un paquet… je dois être la conne de tout un tas d’autres gens, et peut être même que je les côtoie, et peut être même que je ne le soupçonne même pas …

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Commentaires
V
Je suis d'accord avec toi Berlingotte...<br /> et je susi trés flattée de ton assisuité à lire mes petits billets :D !
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B
Je suis pas un homme et j'ai pas encore 20 ans!!!<br /> Et c'est fou le nombre de con fan de Johnny ^^
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R
merci de ton comm. <br /> c'est plus poétique que l'interprétation que je m'en étais faite<br /> lorsque j'avais compris le sous-entendu (alors que je n'avais qu'une 10aines d'années) !!
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V
Whouha ...<br /> Que de grands Monsieurs cités en quelques jours...<br /> Eric, tu l'a citée de tête la chanson n'est ce pas?
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E
Tout nu dans ma serviette, qui me servait de pagne, j'avais le rouge au front, et l'savon à la main. Au suivant, au suivant. J'avais juste 20 ans; et nous étions 120, à être le suivant de celui qu'on suivait. Au suivant, au suivant. J'avais juste 20 ans, et je me déniaisais, au bordel ambulant, d'une armée en campagne. Au suivant, au suivant. Moi j'aurais bien aimé, un peu plus de tendress ou alors un sourire ou bien avoir le temps mais, au suivant, au suivant. Ce n'fut pas Waterloo, non ce n'fut pas Arcole, ce fut l'heure ou l'on regrette, d'avoir manqué l'école, au suivant, au suivant. Mais je jure que d'entendre, cet adjudant d'mes fesses, c'est des coups à vous faire, des armées d'impuissants, au suivant, au suivant. Je jure sur la tête, de ma première vérole, que cette voix depuis je l'entend tout le temps, au suivant, au suivant. Cette voix qui sentait l'ail, et le mauvais alcool, c'est la voix des nations et c'est la voix du sang, au suivant, au suivant. Tous les suivants du monde, devraient s'donner la main, voilà ce que la nuit je crie dans mon délire, au suivant, au suivant. Et quand je n'délire pas, j'en arrive à me dire, qu'il est plus humiliant, d'être suivi que suivant. Un jour je m'frai cul de jatte, ou bonne soeur ou pendu, enfin un d'ces machins ou je n'srai jamais plus, le suivant, le suivant, le suivant.... jamais plus le suivant, le suivant, le suivant.....
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