Et après…
De Guillaume Musso.
Ce livre là ne m’a pas été conseillé sur la toile, mais par une amie. Elle l’a lu d’un trait, tellement elle a adoré. Cela a attisé ma curiosité. Je lui ai emprunté. J’ai mis un peu plus de temps qu’elle pour le lire. Je l’ai terminé hier.
Un petit speech :
L’histoire se passe aux Etats Unis. Attention, l’auteur est français…
C’est l’histoire de Nathan, un talentueux avocat d’affaires qui a réussi, tout sauf son mariage : il est divorcé de sa femme et donc et séparé de leur fille.
Il mise tout dans son travail, qui l’empêche de penser à son mariage raté et à sa femme qu’il aime encore, jusqu’au jour ou un homme entre dans son bureau et dans sa vie. Cet homme, un brillant médecin, prétend être un « messager », un élu qui peut prévoir la mort prochaine des gens qu’il croise. Nathan, d’abord sceptique, le croit enfin à force d’exemples et de prédictions qui s’avèrent être vraies, et il comprend que cet homme est venu à lui parce sa dernière heure allait sonner…
En fait, cette rencontre bouleversera son existence !
Alors ?
Alors….
La lecture de ce roman est très agréable. Il se lit bien. L’histoire en elle-même sympa. On se prend vite au jeu, et on a envie de lire la suite, et de savoir…
Bien sur, j’ai été dérangée par le déjà-lu : l’histoire d’un héros beau, riche, intelligent, qui a réussi par lui-même, et qui plus est un américain !!!
Par contre, pour une fois, l’irréalisme, le surnaturel, l’impossible ne m’a pas dérangée. Je me suis laissée guidée. Je me suis laissée manger par ce roman. J’ai voulu savoir ce qui allait se passer, coûte que coûte.
Le roman se lit avec une facilité déconcertante. On est happé par les pages qui défilent. On a envie de le finir vite, pour avoir la clef de l’énigme (car dés le début on se demande si il va vraiment mourir). On est tenus en haleine jusqu’à la dernière page, et pourtant…
Et pourtant, quand j’ai terminé le bouquin, je me suis bien demandé pourquoi… car en réalité, il n’y a pas grand chose de génial… mais c’était plus fort que moi ! Il fallait que je sache.
Je suis malgré stout restée sur ma faim… comme un goût de pas terminé… comme si j’attendais la suite…comme si l’histoire n’était pas totalement achevée. C’est bizarre.
Sinon ?
Du Lévy : oui, un peu.. mais en « mieux » selon moi.
Du Lévy, mais avec l’art de nous tenir en haleine du début à la fin…
Du Lévy à l’américaine…avec un suspense implacable !
Conclusion :
De quoi a t’-il le goût, ce roman ?
Il a le goût d’un bon vieux cookie ! Attention, pas le pauvre vieux cookie américain de base, aux pépites de chocolat ! Non, un nouveau cookie, un peu supérieur. Un cookie qui nous surprend par son nouveau goût,. Un cookie auquel on a subtilement rajouté de la nougatine, ou de la noisette…
Un cookie, c’est pas un plat. Un cookie, c’est ni raffiné, ni exotique. Un cookie, tout le monde connaît, mais beaucoup aiment…à l’occasion… et beaucoup se laissent encore surprendre par les nouvelles recettes, les anciennes avec un truc en plus.
Oui, la mauvaise herbe, je suis en train d'écrire en "homme"!!! ça vient ça vient...
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