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Val ...
19 septembre 2007

J’aimerai

Après voir scruté leur photo de mariage…

J’aimerai qu’il soit là, parfois. J’aimerai vraiment qu’il soit là.

J’aimerai qu’il revienne. J’ai envie de ses bras.

J’ai besoin de son bras. J’ai soif de son appui, sans cesse.

J’aimerai qu’il soit là, tout le temps. Il manque constamment.

J’aimerai qu’il me parle, j’aimerai qu’il me guide.

J’aimerai qu’il revienne et qu’on joue comme avant.

J’aimerai qu’il soit là et qu’on fasse les cons.

J’aimerai qu’il apprenne des gros mots à mes enfants.

J’ai besoin de sa peau tout contre moi, parfois.

Parfois , je crève de faim et de ce besoin.

J’aimerai qu’il me touche, je pense à ses bras.

J’aimerai qu’il me serre comme autrefois.

C’est une nécessité, parfois, c’est une question de survie.

J’aurai besoin de le voir, de l’entendre, et qu’il me touche aussi.

Je lui dirai que c’est pas grave, que j’ai oublié.

Je lui dirai que personne n’est parfait, et que quand on aime, on peut tout pardonner.

J’ai envie de lui dire ces mots qui sont restés coincés.

Je mœurs de ne pas lui avoir dit à quel point je l’aimais.

J’ai besoin de lui, parfois, autant que j’ai besoin de manger.

J’ai besoin de cet appuis pour un peu m’alléger.

Je ne l’aurai pas, tant pis, mais ça me soulage de le dire comme c’est.

J’aimerai qu’elle soit là, parfois, elle ou une autre, peut-être.

J’aimerai vraiment qu’elle soit là.

J’aimerai qu’elle revienne, au moins une fois. J’ai envie de la serrer dans mes bras.

J’ai jamais eu besoin de son bras. J’ai longtemps cherché son regard, en vain.

Bientôt, je serai sa maman… je le réalise, soudain, avec effroi.

Ça fait si longtemps ? On ne mœurs pas, à trente ans, ou alors par accident !

J’aimerai qu’elle soit là, rien qu’une fois, même si, en réalité, elle ne manque pas.

J’aimerai lui parler, j’aimerai la guider.

J’aimerai la faire sourire et apprendre à l’aimer.

J’aimerai qu’elle soit là pour moi… ou qu’une autre soit là.

J’aimerai qu’elle voit mes enfants rien qu’une fois.

J’ai besoin de la tendresse d’une maman, parfois.

Parfois, j’ai faim d’en avoir une…profondément.

J’aimerai toucher son âme et je pense à ce qu’elle n’était pas.

J’aimerai qu’elle revienne, différente d’autrefois.

C’est une nécessité, parfois, une question de survie.

J’aurai besoin de l’effleurer, de la comprendre, et qu’elle m’aime, aussi.

Je lui dirai malheureusement que non, on n’oublie pas.

Je lui dirai que je suis loin d’être une maman parfaite, mais que je les aime, et qu’ils sont sacrés.

J’ai envie de lui crier ma colère et mes peines passées.

J’ai envie de percer tous ses secrets enterrés.

Et je suis troublée. Troublée de ressembler tant physiquement à cette inconnue. Comme deux gouttes d’eau, que dit Manu ! C’est gênant. Terriblement angoissant.

Je mœurs de ne pas en avoir une de rechange, à qui je pourrai m’accrocher.

J’en aurai besoin, parfois, autant que j’ai besoin de manger.

J’aurai besoin d’une douceur féminine, pour me réconforter.

Je ne l’aurai pas, tant pis, mais ça me soulage de l’avouer.

Et vous autres, les lecteurs… vous en faite pas, ça va très bien. Je préfère le signaler. C’est pas un texte de soir de peine ! Surtout pas ! Même pas de petit vague à l’âme. Même pas de détresse passagère. C’est un texte de « tout va bien ». C’est un texte de constat. C’est un billet pour dire que tout ça manque, mais que je l’assume, ce manque (enfin ! car ça n’a pas toujours été le cas). Les plaies sont cicatrisées. Restent que le manque et les interrogations. Mais ça, ça ne se referme pas.

************************************

Rajout à 17h15...

Le manque et l'absence, je les connais. J'ai appris à vivre à leurs cotés.

Mon homme à moi ne les avait pas encore vraiment croisés... jusqu'à cet aprés midi.

Demain, nous prendrons la route qui mène à ce petit village du Perche pour aller dire Adieu à ce Monsieur plein de sagesse qu'il porte tant dans son coeur. Décidément, il y a vraiment des periodes "sans"...

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Commentaires
D
Souvent on se sent seul, on trouve le monde trop grand, bien compliqué, on cherche toute sa vie l'autre part de soi, la partie manquante de ce puzzle qui se construit chaque jour, nous sommes des êtres assoiffés d'amour perdu dans l'océan !<br /> Je me sens moins seul quand je te lis...
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M
un fort joli texte plein d'émotion et de tendresse.
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E
Salut Val et vous autres les ami"e"s du blog,<br /> <br /> Terriblement... beau...<br /> <br /> Pour certain"e"s "encore" faut-il , l'avoir connu ?<br /> <br /> Bises à toi et aux tiens.<br /> <br /> Eric<br /> <br /> PS : bises à toutes et tous<br /> <br /> re-PS : le bonheur nous appartient ...
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V
merci
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C
Val..je t'embrasse de tout mon coeur<br /> Aime fort ton homme pour l'aider dans ces moments ou il pleure celui qu'il aime...
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