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Val ...
26 septembre 2007

Une journée comme les autres

 

 

Ce matin, je me suis levée un peu avant huit heures. Pas besoin de réveil, jamais.  J’ai entendu Chéri se préparer. Ça aurait pu être Elisa qui aurait pleuré. Ça aurait pu être Gabriel qui serait venu me chatouiller le cou avec ses petites mains froides. Ce matin c’était Manu que j’ai entendu en premier.

Les enfants ont suivi. Manu partait. Des biberons de lait et quelques biscuit, un bon vieux café. La chienne qui voulait sortir.

Des toilettes, une couche,  des habits, la télé, les jouets…

Un lave-vaisselle à faire tourner. Du linge à laver, sécher, repasser. Une baguette à aller chercher. Un coup de balai, des poubelles à sortir, deux lits à refaire, des volets à ouvrir, des fenêtres aussi pour aérer.

Elisa a recoucher. Des feutres et du papier à donner. Le pc à allumer. Quelques mots d’amitié à taper.

Un repas à préparer. Princesse grattait pour rentrer.

 

Plus rien à manger. Un frigo vide, comme à chaque retour. On a fait avec.

Une table à mettre, des bavoirs à enfiler, une carafe à remplir, une baguette à couper.

Des enfants à nourrir, des moustaches de sauce tomate à enlever, du fromage à tartiner, du yaourt dans les cheveux, et sur les vêtements aussi, un peu.

La voisine est passée. La routine s’est un peu cassée. Les visites, ça dépend des jours.

 

Des câlins bisous partout à tout à l’heure bonne nuit dort bien un autre bisou il est ou Doudou aller bisou tu dors.

 

Silence. Sieste.

Le facteur est passé. Lire le courrier.

Débarrasser la table en silence sur fond de journal de treize heures.

Un café.

 

On en est là.

 

 

Ecrire le billet du jour. Traîner sûrement un peu sur la toile pour voir ce qu’ont écrit les copines. Une heure de calme.

Internet, courriers à rédiger, cheques à envoyer, coups de fil à passer, prospectus et publicité et feuilleter et jeter, comptes à vérifier. C’est selon…

 

Une autre heure de calme, passée loin du bureau.

Salle de bain à nettoyer. Lave vaisselle à vider, et a re-remplir qu’à moitié.

 

Des petits pas dans le couloir. Bien dormi ?

Remettre le pantalon, les chaussettes, chaussures.

Le refaire un seconde fois et servir le goûter.

Débarrasser. Mettre au lave vaisselle, passer l’éponge, débarbouiller.

 

Les manteaux. Les clefs. Le sac à main.

En voiture. Faire monter les enfants, les attacher.

Cet après midi, on va à la banque. Si on a le temps, faudrait aussi faire les courses, sinon Maman ira demain matin avec Elisa, pendant l’école. Si on avait pas ça a faire, on aurait été se balader, ou alors on aurait fait les magasins, ou visité une amie, ou jouer au parc, ou dans le jardin.

 

Sur le retour, on longera la mer. Quand on rentrera, Papa ne tardera pas à rentrer. Bisous, câlin, bonjour Papa, ça va les enfants, encore bisous, t’étais ou ?

 

Papa prendra la relève. A peine rentré. Il aime ça.

Un café. On discutera de nos journées, du courrier, des factures, du travail, des enfants, du temps qu’il fera demain, des voisins, du week end, de la voiture, de l’école, des travaux, de qui a appelé. C’est selon…

 

Les enfants se disputeront les genoux de Papa. Elisa cédera si Maman la prend à bras. Passés dix sept heure trente plus de parc, plus de jeux, plus de télé, plus de peinture, plus de feutres, plus de vélo, plus de Doudou. Quand Papa entre, que des genoux et des bras.

 

Le bain. Un pour deux.

Deux pyjamas, un peigne, du lait de toilette, des cotons tiges, des serviettes douces, de la mousse, un gant rigolo, un shampoing qui pique pas.

 

Du linge à étendre, une machine à faire tourner, un coup de balai, un repas à préparer.

Papa sous la douche. Gaby sûrement ira le regarder se laver. J’entendrais Non touche pas à ça va voir Maman, Papa se lave, non moi je veux Papa, ben alors touche pas, te mouille pas, ne te met pas par terre tu vas te salir, on va manger.

 

 

Elisa sera assise. Un biberon de lait. Elle regardera Maman mettre la table, et réclamera un quignon de pain qu’elle sucera pendant tout le repas. 

A table.

Des cris, des rires, à manger, des entrées, du dessert, du pain, un cri, des bruits de chaises, des parents qui tentent de discuter, des réprimandes, des sourires, des bâillements, des petits yeux qui se ferment, des couverts qui s’entrechoquent.

 

Elisa ira se coucher. Bisous, à demain, la tétine, le doudou, la couche, la lumière.

Gaby restera un peu, mais pas trop car demain c’est l’école.

Faire les fous avec Papa, à quatre pattes, se chatouiller, monter sur les épaules, ou bien ramper.

 

Bisous, câlins, c’est Papa qui me couche, on brosse les dents, Maman un câlin, gros bisou, une histoire, et Franklin, aller à demain, gros bisous, encore un câlins, pipi, si si, dépêche toi, et après au lit.  Un bisous après c’est fini.

 

Le calme. Silence. On se sourit. C’est fini, au moins jusqu’à demain matin… si tout va bien !

Vite !

On se dépêche. A deux c’est plus rapide. Nourrir Princesse, la faire sortir.

On débarrasse, on remplit le lave vaisselle. Un coup de balai. Un café.

 

Ouf !

Terminé.

Chéri de mon cœur allume la télé. Un drogué !

Moi je suis droguée de PC. On n’est qu’à quelques mètres. On se parler entre un message posté et la pub à la télé.

C’est quoi que tu regardes ? Je m’intéresse.

Fais voir ce blog ? Il s’intéresse.

 

Les soirs ou il n’y a personne sur le net, je vais le rejoindre.

Les soirs ou il n’y a rien à la télé, il vient me rejoindre.

C’est selon…

 

Il se couchera le premier après avoir éteint la télé.

Lire quelques pages du livre commencé, rester encore un peu derrière le pc.

Quand les paupières seront lourde, je disposerai les bols et biberons pour le lendemain matin, je laverai le sol de la cuisine et du salon (la nuit, ça a le temps de sécher), je boirai mon grand verre d’eau et à mon tour j’irai me coucher.

 

Demain, ce sera différent, il y a de l’école.

Demain, ce sera une autre journée… presque la même, à peu de choses prés, mais une autre journée…

 

Une journée banale. Une journée raisonnable.

Rien de particulier, rien d’extraordinaire. Que du banal, que du familier.

Demain, sûrement pareil…

 

Pas d’excitation démesurée, mais pas non plus de choses malheureuses d’arrivées.

 

Profiter de l’instant , ça s’apprend.

Ne plus fuir cette routine, mais en profiter.

Savourer chaque moment, vivre au présent.

Prendre un bain, un repas avec ses enfants.

Lui faire lire quelques blogs pour l’amuser.

 

Pas grand chose, mais c’est tellement important.

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Commentaires
N
Nos journées, évidemment, se ressemblent.<br /> <br /> Sauf que le soir, le repas des enfants qui se fait tot nous ne le partageons pas... Et dès qu'ils sont endormis, si beaux et calmes, un tendre baiser posé sur les 4 joues rebondies, nous nous empressons de prendre notre diner en tête à tête, dîner tardif lui, et j'adore ce petit moment où enfin, la journée est terminée... jusqu'au lendemain matin.
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T
et dire que parmi tout ça tu as encore un peu de temps pour nous écrire de longs et beaux billets...chapeau !<br /> bisous
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M
Quel délice d'avoir vécu cette journée avec toi ! Tu es douée pour le bonheur on dirait, bravo !
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P
Votre journée occuperait bien une de mes quinzaines !
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V
Vincentime, tu peux m'envoyer un mail si tu veux.<br /> et au fait, si tu me parles avec le plugoo, faut pa schanger de page sinon ça coupe la communication ;) !
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