Du soleil... comme s'il en pleuvait!
Ecrire ou ne pas écrire (au sujet de la rencontre) ? Telle est la question ! La dernière fois, je ne l’ai pas fait, ou de manière si brève…Tout simplement parce que j’étais arrivée après. Un billet à ce sujet avait déjà été publié. Et il était divin (j’aurais fait moins bien, alors je me suis abstenue et j’ai référé le lire et le relire). Cette fois, j’suis la prem’s, alors je me lance…
J’ai reçu une petite trentaine d’heures de soleil en cadeau dans ma maison. Du soleil qu’on m’a offert. Pas un soleil charentais. Lui, c’est un dû (mais on a bien envie de le remercier quand même), mais un soleil venu du Sud. Je le sais, parce qu’il réchauffait fort , pour un soleil de février. Il en avait même l’accent.
C’est court, trente heures, ou alors il ne faut pas dormir. Que ça aurait été avantageux, de ne pas dormir ! Rentable, mais pas sérieux…
Le rendement, c’est moche, comme mot. Et pourtant, c’est un peu ça. Gagner du temps. Tout vivre. Eviter de penser au départ. Ne surtout pas penser au départ. Faire comme si ça allait durer longtemps, ou alors que la prochaine fois serait proche. Et profiter du cadeau…s’en imprégner… s’en abreuver … et s’emparer mentalement de chaque rayon pour pouvoir s’en rappeler les jours de pluie.
Je pourrais vous raconter en détail la chaleur, le rayonnement, l’éclat d’un tel rayon de soleil.
Je pourrais vous en décrire le coté chaleureux, tout sourire…
Je pourrais évoquer les effets bénéfiques et non négligeables du soleil sur le moral. De ses pouvoirs apaisants, allégeant, presque magiques.
Mais il y a des feus qui réchauffent si fort et si intimement qu’on a envie de les garder jalousement pour soi.
Je pourrais tout à fait vous décrire le soleil comme je l’ai vu, et vous le conter comme je l’ai perçu, mais je ne veux surtout pas gâcher le plaisir à ceux pour qui il brillera la prochaine fois (c’est comme pour un livre ! On ne dévoile jamais la fin à ceux qui ne l’ont pas lu).
Je pourrais vous narrer et dépeindre le soleil que mes enfants ont vu , mais vous le savez déjà. Vous l’avez lu entre chacune de ses lignes. Certains de ses rayons (et ils sont nombreux !) ont les enfants pour seuls et uniques destinataires.
Au réveil, après sa sieste, lutin a demandé : « Elle est ou, Tilu ? ».
Certains ont un travail, un métier, une fonction. D’autres ont une passion, une manière de vivre, un penchant naturel. Une vocation.
J’ai vraiment beaucoup hésité à écrire pour vous le raconter, ce soleil qui a dirigé ses rayons en ma seule et unique direction durant ces deux petits jours . Je ne voulais pas m’étendre de trop. J’avais très envie qu’il ne brille que pour moi (égoïste !).
Un soleil qu’on ne dévoile pas de manière excessive , ni trop détaillée, ni trop précise, autant par pudeur que par pêché d’avarice. Un rayon de soleil qu’on aime à garder pour soi…
Deuxième rencontre. Deuxième cadeau. Même plaisir éprouvé (en version longue, cette fois).
Ce blog m’offre décidément du soleil sans compter. Chaque jour je me laisse capturer par cette chaleur virtuelle devenue vitale (ou presque).
Par deux fois j’ai eu envie de m’approcher du soleil jusqu’à le toucher. Aucun des trois rayons approchés ne m’a brûlé les ailes, je peux vous l’assurer. Chacun de ces rayons m’a juste réchauffée.
Merci !
Photos de Tilu
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