14 juin 2008
Madeleine olfactive
Il travaillait la nuit. Je venais de m’installer dans cette maison qui m’était encore étrangère. Je ne m’y sentais chez moi que lorsqu’il y était aussi. Alors, aussi bien pour conquérir et apprivoiser les lieux que pour tromper ma solitude, je dormais avec l’un de ses t-shirts.
Six ans après, c’est collée contre lui, le nez enfouis dans son vêtement, que j’y ai repensé.
Je lui ai dit, et je crois qu’il a été flatté.
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