Sur les blogs… j’aime
Sur les blogs des autres :
Ce que j’aime, sur les blogs des autres, c’est me retrouver, en un clic, dans un lieu qui me parait ultra familier. Que l’ambiance, les mots, les pensées sonnent comme chez moi. Ce qui me bouleverse, c’est y retrouver un parfum de mon passé, quelques ombres de gens que j’ai aimé, des pratiques qui me sont coutumières. Le blog en question devient alors une boite à madeleines, que j’ouvre souvent pour y renifler l’essence des choses qui font que je suis moi.
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Ce qui me réjouis, c’est d’arriver sur un blog que je connais bien, pour le fréquenter depuis un moment, et d’y retrouver, dans un nouveau billet, toutes les raisons pour lesquelles je suis tombée en amour pour le blog. Alors, il me séduit à nouveau, avec la même vivacité que la première fois. C’est comme renouveler ses vœux.
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Ce qui m’amuse, c’est de lire, sur un blog ami, une nouvelle entrée, avec quelques clins d’œils ou références gentilles à un autre blog que je connais, que j’aime, que je fréquente. Ce qui me plait, c’est cette interactivité dans ma blogobulle, avec parfois des réponses postée à l’un ou à l’autre. Ça crée une sorte d’intimité entre un groupe de personnes. C’est chouette.
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Ce qui m’éblouit, sur les blogs, c’est d’être agréablement surprise par un blogueur connu. C’est de trouver, un matin, un billet particulièrement délicieux, qui n’est pas de sa veine, qui n’est pas dans ses habitudes, et dans lequel je le trouve plus qu’à l’aise. Une belle surprise !
Et, à l’inverse, comme j’aime découvrir un « délire » sur un blog sérieux ! Plaisir absolu que de lire un coup de gueule chez un doux, une grossièreté surprenante chez un raffiné, un texte émouvant chez un inflexible, une confidence chez un pudique.
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Ce qui me régale, sur les blogs, c’est quand les commentaires deviennent terrain de jeu. C’est quand on peut se permettre, seule, ou à plusieurs (c’est mieux !) quelques fantaisies. Un poème à plusieurs mains, un petit bavardage intempestif, quelques boutades, des plaisanteries… Parce que, parfois, on est aussi très attachés à certains blogs parce qu’on apprécie tout autant le blogueur que son lectorat, qu’on connaît par cœur, à force d’y aller.
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D’ailleurs, ce que j’apprécie, sur les blogs des autres, c’est de lire un commentaire qui « sort du lot ». Un truc original, fin, touchant, habile, subtil, poétique, beau… qui me donne envie de mieux connaître (ou carrément de découvrir) son auteur. Les boites à commentaires des blogamis sont les meilleurs carnets d’adresse de la blogosphere !
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Et, surtout, moi qui est une apprentie « scribouilleuse » mais aussi et surtout une lectrice, ce que j’aime par-dessus tout, sur les blogs, c’est cette lecture « gratuite », offerte. Certains billets, à mes yeux, ne valent pas le meilleur des bouquin que j’ai pu acheter. Vrai ! J’ai lu, en bientôt deux ans de blogs, des choses merveilleuses à en pleurer. D’ailleurs, à la base, c’est pour cette unique raison que je me suis intéressée aux blogs : pour ma dose de lecture quotidienne. Et il y a des adresses ou je ne suis jamais déçue du texte qui m’est offert.
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Ce qui me touche, sur les blogs des autres, c’est cette sincérité palpable à laquelle je suis sensible. Ça se sent, ces choses là… Une connivence entre le blogueurs et ses lecteurs… une confiance accordée. Un échange tacite de nobles qualités : confiance, sincérité et justesse contre écoute, compréhension, et bienveillance. Aussi, l’empathie va si loin que parfois, il m’arrive, en journée, de penser sincèrement à un blogueur que je sais dans une mauvaise passe, ou un peu déprimé.
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Ce qui m’enchante, sur les blogs, c’est tout ce que je peux y apprendre. Des choses que je ne sais pas, qu’on m’explique, qu’on me montre… dans tout un tas de domaines.
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Ce que j’aime sur les blogs, c’est en visiter une poignée non connus des autres. Des blogs dont les propriétaires tiennent farouchement et jalousement au coté intime et privé du lieu. Un régal, que d’être autorisée à entrer en ces coins reculés quand les autorisations se donnent au compte gouttes. Un vrai privilège !
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Et, enfin, ce qui est le bonheur suprême, pour moi, sur les blogs, c’est la rencontre… en vrai ! Des attentes (ou pas), des appréhensions (ou pas), des doutes (ou pas), et puis enfin se retrouver face à face (à face, à face, ça dépend de la taille de l’assemblée), et puis parler simplement avec la personne comme si on la connaissait depuis très très longtemps.
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Sur le blog à Val :
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Je vais peut-être étonner, mais le premier point qui me vient est la « critique ». Ce que j’aime, sur mon blog, tout comme sur les autres blogs d’ailleurs, c’est la franchise. Aussi, je ne me vexe pas quand on me dit qu’un texte de fiction, par exemple, est à améliorer, qu’il y a des défauts de compréhension, des fautes inacceptables, des invraisemblances. Je sens là la lecture attentive, objective, et prévenante, aussi. Car ce ne sont pas les éloges trop conciliants qui font avancer.
De même, quand j’expose un fait plus « intime », je suis plus attentive aux commentaires objectifs, à ceux qui me reposent les deux pieds sur terre, qu’à ceux qui me jureraient que j’ai toujours raison. La sincérité. La franchise. Ce sont d’ailleurs les deux qualités que je préfère dans la vie aussi.
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Ce que j’aime, sur mon blog, c’est revenir après plusieurs heures, et découvrir les commentaires. Je les aimes tous, les commentaires. Si, la fréquentation (mais tout est relatif) de mon blog m’a éventuellement donné la fièvre parfois (vous êtes seuls juges !) à certains niveaux , pas sur ce terrain là en tous cas ! Dans les débuts de mon blog, lorsque, par chance, je recevais UN commentaire sous un billet, la joie était extrême (Imaginez ! UN commentaire quand souvent on en reçoit zéro !). Eh bien, aujourd’hui encore, le vingt huitième commentaire me réjouit comme s’il était le seul et l’unique (les vingt sept et vingt neuvièmes aussi, d’ailleurs !). Je le lis et y répond avec la même attention. Si, un jour, j’en suis blasée, c’est qu’il sera temps pour moi de cesser…
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Ce qui me touche, sur le blog à Val, c’est de recevoir des « réactions » privées, par courriel. Parfois, pour une multitude de raisons (toujours valables) certains lecteurs réagissent à l’un de mes billets en privé. Aussi, j’ai parfois reçu des compliments, mais aussi des critiques. J’ai reçu des propositions (décentes !) . J’ai reçu des témoignages de sympathie, des mails inquiets, des encouragements, du soutiens, lorsque mes billets étaient teintés de gris (clair ou foncé). J’ai toujours été (positivement) très troublée par ces messages. Quelques fois, quelques lecteurs m’on aidé à surmonter une difficulté, ou une épreuve.
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Ce qui m’anime comme une gamine, sur mon blog, c’est lorsque quelqu’un que j’apprécie beaucoup, pour lequel j’ai énormément de respect et d’admiration, et qui ne distribue ses commentaires qu’avec une certaine parcimonie s’est posé chez moi quelques minutes. J’en suis énormément flattée. Surtout que, quand j’aime un blog passionnément, peu m’importe en réalité si le blogueur me visite en retour. Je vais le lire uniquement pour le plaisir que ces écrits me donnent sans rien demander en échange. Mais lorsque le « miracle » se produit et qu’il vient se perdre chez moi, j’en suis émue.
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Et puis, comme je suis comme tout le monde, un commentaire d’un inconnu, d'un nouveau venu, c’est toujours une belle surprise. Comme un bonus !
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Mais (parce que je n’y vois rien de contradictoire) ce que je préfère, dans les commentaires déposés sur le blog à Val, c’est ceux des fidèles. Oui, je les préfère de loin. Je l’ai déjà dit, je réitère : je n’échangerais pas un de mes lecteurs réguliers et de longue date contre dix, vingt, cent nouveaux lecteurs. Jamais ! Ils sont si précieux…
Car, si j’ai écrit pour moi en premier, c’est pour eux, ensuite, que je publie mes billets. C’est à eux que je pense quand je tente de m’imaginer comment un billet sera « reçu ». Ce sont leurs réactions à eux que je tente d’anticiper, de prévoir, de provoquer.
Le billet n’est parfois que prétexte lorsque j’ai envie d’un échange entre eux et moi. Comme une correspondance. Interactive. Vivante. Chaque jour (ou quasi) c’est bien à eux que je donne rendez-vous, que je convie chez moi…
C’est certainement pour cela que j’ai de la peine quand certains ne viennent pas au rendez-vous. Comme un ami qui a l’habitude de venir boire un café chaque matin, et qui, un jour, sans raison, ne vient pas.
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Et puis, ce qui m’amuse, sur le blog à Val, c’est quand ma propre boite à commentaires devient salon. J’aime quand les gens y causent entre eux, ou jouent, ou se mettent à plusieurs pour blaguer, pour rimer, pour s’essayer à des jeux de mots, ou autre. J’aime lire tous ces messages spontanés, riches, drôles, pertinents. Même lorsque ça part dans tous les sens, mêmes lorsque c’est du grand n’importe quoi.
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ET VOUS ?
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Edit de 18H:
Je sais, j'vais agacer, mais j'avais envie de ce petit clin d'œil à Caro...
Promis le supplice ne durera que quelques heures...
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Découvrez Vincent Delerm
Mais comme Joye n'est pas d'accord!!
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Découvrez France Gall!
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