Le blog DU Papistache (Parce que Valérie, le blog à Papistache, ça ne se dit pas !)
Attention, caricature!
Lorsque j’ai écrit ça : « Je veux bien une bise mais vous me l'apportez à domicile et toutes les deux ensemble ! ! ! », je n’y croyais pas une seconde. Je l’ai dit parce que je pensais que ce ne serait pas réalisable avant des mois, et que j’aime proposer des choses infaisables, ça m’amuse. J’étais loin de me douter que les filles étaient en train de comploter derrière mon dos.
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Valérie m’a dit oui, le onze. Je l’ai crue. J’ai toujours de très bonnes raisons de la croire, Valérie. Elle ne sait pas me mentir ! En réalité, j’ai tellement d’emprise sur elle que je lui ferais faire n’importe quoi si je le voulais, mais je fais semblant de l’ignorer. J’aime bien faire semblant d’ignorer les choses…ça me donne un faux côté naïf qui me plait assez.
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Je les attendais. Toutes les deux. Enfin, toutes les trois,
avec la petite qui ne veut pas que je l’approche. Elle me déteste, cette
gamine, et ça n’arrange guère mes affaires. A elle seule, elle remet en
question toute la théorie selon laquelle le Papistache est proche des enfants.
Il va me falloir redoubler d’inventivité et trouver mille ruses pour
l’amadouer. La bataille sera rude, mais j’aime les défis.
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J’ai été très surpris lorsque j’ai vu que Valérie était seule, mais je n’ai rien dit du tout. J’en ai fait exprès, de ne rien dire, pour lui faire payer toutes leurs petites magouilles en douce. Je suis sûr que je l’ai agacée. J’aime bien agacer les gens, parfois…
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A la maison, j’ai bien vu qu’elle avait dit quelque chose à mon épouse, mais j’ai fait semblant de ne rien remarquer, parce que j’aime faire semblant d’ignorer les choses, ça me donne un petit coté naïf que je n’ai pas….
Je lui ai proposé un café qu’elle a refusé. Pendant un moment j’ai cru qu’elle s’était enfin sevrée de la caféine.
Nous avons parlé un peu, tous les trois. Du moins, nous avons essayé. Sa fille est infernale, mais je feins de ne rien remarquer par politesse, et puis parce que, comme je l’ai déjà dit…
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Lorsque Tiphaine a sonné au portillon, c’est mon épouse qui est allée ouvrir. Moi, de ma place, je voyais tout. Je savais bien que c’était Tiphaine, mais je n’ai pas bronché. J’ai pas même esquissé un sourire ! J’en ai fait exprès rien que pour les agacer, ça leur apprendra. J’adore agacer mes blogamies, parfois.
Nous avons parlé tous les quatre. Moi, je leur posais des questions, et Mamoune racontait son tricot. Je suis sûr qu’elles ont été épatées par mon épouse. Tout le monde est toujours ébloui par Mamoune. Et moi, à ses côtés, je fais le fier.
Je dis intérieurement : « Oui, je sais qu’elle est parfaite, mon épouse. Mais ne rêvez pas ! Vous ne l’aurez pas. C’est la mienne, d’épouse ! Vous n’avez qu’à vous en fabriquer une vous même ! Elle ne sera pas aussi bien, mais c’est tant pis pour vous. »
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C’est vrai qu’elle est parfaite, ma Mamoune. Personne ne lui arrive à la cheville. Là, elle est un peu cassée, mais je la fais réparer. Il est hors de question d’en changer, fichue société de consommation …
On m’a recommandé un réparateur d’épouses très très doué. Quand il me l’aura consolidée, on sera repartis pour deux fois trente et un ans !
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La petite était infernale. J’ai proposé qu’elle sorte, histoire qu’on ait un peu la paix. Sa mère a saisi l’occasion. Tous les prétextes sont bons pour aller fumer. D’ailleurs, je pense que c’est pour cette unique raison qu’elle emmène toujours l’un de ses gosses à la maison.
Mamoune les a accompagnées, et moi je suis resté un peu à l’intérieur avec Tiphaine. Ensuite, j’ai voulu aller les rejoindre. Je n’aime pas bien savoir Mamoune dehors sans moi. J’ai trop peur qu’on me la vole. J’ai bien compris que Valérie me la volerait bien, à l’occasion. Je me méfie, elle a bien kidnappé le Père Noël, alors pourquoi pas mon épouse ? Je la soupçonne de préférer Mamoune, mais je feins de l’ignorer. J’aime bien…
Bon sang ce qu’il faisait froid, dehors ! Je n’ai osé
rien dire, mais moi je me les gelais sévère. J’étais content lorsque nous
sommes enfin rentrés. Je n’ai pas osé demander à Valérie ou elle avait collé
son mégot, mais ça me démangeait de savoir.
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Rosette est arrivée peu après, avec époux et enfant. Les
filles sont parties. Pas chacune de leur côté, mais ensemble. J’aurais bien
aimé savoir ce qu’elles se sont dit après. Je suis curieux, mais je fais
semblant de ne pas l’être, c’est ce qui me retient de le leur demander.
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