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Val ...
15 avril 2009

El bolg disléxico de la joven mujer que vive en el país del sol

Attention caricature.

Sinon, le titre ? Ah ! Association d’idées ! C’est que moi, « el bolg », j’ai toujours trouvé que ça sonnait espagnol !

Lorsque j’ai su que je passerais Pâques dans l’Orne et qu’elle aussi, j’ai aussitôt demandé à Valérie si l’on pouvait se rencontrer. Elle a dit oui sans hésiter. Ensuite, j’ai glissé que j’aurais aimé qu’elle m’accompagne chez Papistache. Je sais, j’aurais très bien pu y aller seule, mais j’avais mes raisons, que la raison n’ignore pas mais que vous si, vous ignorez. Valérie a d’abord dit non, mais je savais depuis le début que ce « non » était un « oui » en devenir. Ne me demandez pas comment, c’est comme ça. Il m’a simplement fallu attendre que Valérie s’en rende compte, mais je peux être très patiente, quand je le veux.

Nous avons déjeuné ensemble. Valérie est très gentille mais un brin excentrique. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui commencent à manger sans même avoir compté le nombre de frites qu’il y a dans leur assiette ? Elle ne vérifie même pas le nombre de dents à sa fourchette. Bon, j’arrête là, autrement vous allez penser que j’en rajoute.

 C’est moi qui avais eu l’idée du quart d’heure d’avance. Pour brouiller les pistes ! J’aime bien brouiller les pistes.

C’est Mamoune qui est venue m’ouvrir. Je l’ai trouvée très gentille, mais j’ai été un peu déçue qu’elle ne porte pas de chemisier à carreaux. J’aime bien compter les carreaux sur les chemisiers. Les mouvements des gens rendent les calculs plus difficiles, et moi j’aime quand c’est compliqué. Si elle m'avait montré son dos, j'aurais pu compter ses vertèbres. Qu'elles soient alignées ou non, peu importe.

Nous sommes entrées au salon et Papistache s’est levé pour m’accueillir. Lui non plus il ne portait aucune chemise à carreaux. Je ne dirais pas qu’il m’a serrée fort dans ses bras. Il est plutôt réservé, dans son genre. Il l’a dit pour la parole, mais pour le sourire et les caresses ça doit être vrai aussi : il pense et Mamoune fait. Quel drôle de couple ! Un jour, il faudra que je lui dise que je ne crois pas en sa théorie d’époux siamois. Il y a une explication à tout et celle-ci ne me convient pas. Il va falloir que je creuse le sujet. Je vais le harceler jusqu’à ce que je sache !

Ça s’est très bien passé, mais je savais que ça se passerait très bien. Ne me demandez pas comment. Je le savais, un point c’est tout !

Je sais que Papistache ne m’a pas trouvée grosse, mais j’aime bien faire des blagues. Malheureusement, elles ne provoquent jamais les réactions attendues, c’est le drame de ma vie ! Je crois qu’à lui dire cela je l’ai embarrassé. Bon, au moins, grâce à moi, il a montré une émotion, c’est toujours ça !

Par un moment, Valérie est montée à l’étage. Je ne sais plus pour quelle raison, j’ai oublié. Il faudra que je pense à lui demander combien il y a de marches à l’escalier. Elle est tellement tordue que si ça se trouve, elle n’a même jamais compté ! Je ne sais pas comment elle fait. Papistache dit dix-sept, moi j’aurais quand même pris la peine de vérifier.

Ah ! ça me revient ! Elle est montée à la salle de bain parce que sa fille a mouillé son pantalon. Elle est mignonne, la petite, mais un peu farouche. Je pense que Valérie et sa fille ne parlent pas le même langage d’amour, et que la gamine exprime toute sa frustration en ennuyant sa mère. Il faudra que j’en parle à Valérie, et que je lui conseille un livre à ce sujet.

Mamoune, Elisa et Valérie sont sorties, et moi je suis restée un peu à l’intérieur avec Papistache. On a parlé tous les deux, et puis on a rejoint les autres dehors. J’ai allumé une cigarette. J’ai bien vu que Papistache la regardait d’un drôle d’air, ma cigarette. On aurait dit qu’il avait envie de s’en griller une mais qu’il n’osait pas demander.

Au moment de partir, j’ai demandé à Valérie si l’on pouvait aller boire un dernier café ensemble, histoire de faire le point sur la rencontre. Mais, non, vraiment, ça s’est passé divinement bien. Mais je le savais, que ça se passerait bien…

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Commentaires
V
Bisous, Teb.
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T
Ben, et pourquoi j'ai raté ces notes, moi ???<br /> pff, faut qu'j'arrête de courrir partout !!<br /> Bisous, mes mots sont restés au garage !!!
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V
Dis toi que c'est pour la bonne cause... :)
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M
Moi je reterais bien dehors à jardiner mais les valises vont pas se faire toutes seules!
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V
Oh, mais Maminette, je ne me dépêche pas, crois-moi...<br /> En fait, ce billet est déjà écrit. Je l'ai fait à la suite des autres. Je voudrais tout de même le relire et changer quelques passages, mais le plus gros est fait, en fait. C'est pas comme si je devais le rédiger entièrement. <br /> <br /> Tu as raison, il fait très beau. Je me bats pour que les enfants aillent jouer dehors... Arf!
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