J’aimerais bien vous poser une question…
Ouf ! J’ai eu chaud ! Mars approche, et le second billet ? Bah ! Il est là, l’honneur est sauf.
En fait, et ça doit être paradoxal dans la mesure où, là, je poste le billet au dernier moment, mais en vrai j’aimerais revenir, dans l’avenir. J’aimerais revenir, et un peu plus qu’avec deux billets mensuels. Je m’y entraîne…
Ce soir, j’avais envie de vous poser une question qui me tient à cœur. Juste pour avis, juste pour que l’on en discute, juste pour que vous m’ouvriez des pistes. Je sais que vous êtes forts, très forts, pour m’éclairer.
Il est où, le bonheur ? Il est où, en vérité ?
Certains disent qu’il est dans le pré. De pré, il y en a un juste en face de chez moi, je le vois de mes fenêtres. Une nuit de pleine lune, j’y ai vu un renard. Un matin j’y ai aperçu une biche. Mais le bonheur non. Ou alors, s’il y est vraiment, c’est que je ne sais pas le reconnaître.
D’autres disent qu’il est dans la tête, le bonheur. Dans ma tête, il y a plein de choses. Dans ma tête, il y a des luttes, des conflits, des discussions. Dans ma tête, on doit être plusieurs, parfois. Mais de bonheur, point ! Le bonheur, c’est dans la tête ! D’accord, je veux bien le croire… mais où ça, dans la tête ? Hémisphère gauche, ou hémisphère droit ?
Le bonheur est dans le cœur. Il parait aussi…
Bah, si l’on se considère déjà bien heureux qu’il batte encore, peut-être, oui…
Je sais que l’on greffe des piles, dans le cœur. Y greffe-t-on aussi le bonheur ?
Le bonheur est dans l’assiette. Laquelle ? La sienne, ou celle du voisin ? L’assiette vide, ou l’assiette pleine ?
Le bonheur, c’est le chemin…
Oui, c’est acceptable, le chemin. S’il est entretenu, on y marche mieux que dans le pré, toujours. Le bonheur serait le chemin… qui mène au bonheur ? ??
Non, je demande ça parce que… je sais bien où il mène, moi, ce chemin ! Et ce serait ça, le bonheur ???
Dites, il est où, le bonheur ?