Et pourtant…
eEt pourtant, il ne m’est jamais rien arrivé. N’empêche, on y pense toujours. A quoi ? Attendez, je le dis !
Bon, avant, je voulais vous assurer que non, vous n’avez rien raté du tout. Le petit message affiché en fin de semaine dernière, puis changé, n’avait qu’un destinateur et n’aurait intéressé personne d’autre. C’est dit.
Il ne m’est jamais rien arrivé. Je veux dire… ici. Je reformule : personne de mal intentionné n’est jamais venu ici, n’a jamais trouvé et lu mon blog à des fins… peu aimables. Bon, de toutes façons, je ne me connais pas d’ennemis, mais quand même. Cela aurait pu arriver que quelqu’un vienne me lire, et que ça ne me plaise pas. Jamais ! Enfin… pas que je sache.
Il n’empêche ! Il n’empêche que je me dis que cela fait deux ans maintenant que je m’auto censure (en quelque sorte) ici, et que c’est peut-être tant mieux. Pour plusieurs raisons.
Avant, je racontais tout, et j’ai lâché du lest. Non seulement, parce que l’on ne peut certainement pas être « hard core » tout le temps … quoi ? Bon, ok, je parle français, je recommence :
Non seulement parce que je trouve (pour mon cas particulier) qu’étaler sa vie (entière ou quasi) sur le net, et la donner à lire à tout le monde, ça ne peut durer qu’un temps (je rappelle bien que je parle : pour mon cas perso !). On essaie, on joue, on en a besoin, alors on le fait… et puis vient un moment ou l’on réalise :
Premièrement que tout le monde pourrait lire.
Deuxièmement : que l’on n’est pas du tout anonyme (photo de mes enfants, nom de jeune fille, etc…).
Troisièmement : que l’on a parfois dit des choses intimes, personnelles, et que cela pourrait bien, un jour, nous jouer des tours.
Cela ne m’en a jamais joué. Tant mieux ! Mais, maintenant, même si j’ai tenu à garder le même blog depuis… décembre 2006 (Whoua ! Tout ça !), j’ai pris quelques tournants depuis. Sans regrets.
Vous avez remarqué, par exemple, que je ne parle jamais de mon travail ? Jamais ! Qui pourrait dire où je travaille en n’ayant à lire que ce que je donne ici ? Personne ! Je sais que ça, par exemple, c’est le terrain miné par excellence.
Il y en a d’autres… je ne vais pas tous les citer.
Où je veux en venir, exactement ? C’est simple. Je me dis que, peut-être, c’est pour cela qu’il m’est si difficile de « revenir ». J’ai tant envie… mais en ayant mis de l’eau dans son vin et écarté les sujet persos, intimes, gênants, tout ce qui pourrait me faire du tort… reste pas grand chose.
D’autant plus que… c’est peut-être tout cela, qu’il plaisait, le blog. Non ? Pour caricaturer (c’était involontaire, croyez-le bien), c’était mon « fond de commerce ». Alors, revenir avec d’autres choses à dire, c’est peut-être comme une « épreuve », comme un défi difficile…
Je prends le risque, et je resterai jusqu’au dernier (lecteur).
Ah ! Si ! Je sais !
Je pourrais peut-être vous entretenir de livres, comme avant ? A l’ancienne !
Qu’ai-je lu récemment ?
J’ai lu le bloc-notes d’un psy de campagne, de mon blogami Psyblog. C’est fin, très fin, ça se mange sans faim. Vous le trouverez sur Lulu . Et vous aimerez.
J’ai lu plusieurs courts romans de Zweig. Cet auteur me fascine. J’ai un but : lire tout de lui.
J’ai lu Octave Mirbeau. Trois gros roman. Je ne sais pas si cet auteur peu connu vous plaira… moi, c’est différent, il est de Rémalard, alors je le lis « autrement ».
J’ai découvert Christiane Rochefort et c’était une très belle découverte.
Et là, je lis (plus ou moins, le livre est commencé depuis des mois mais pour ce genre de livre on peut se permettre de tant étaler sa lecture…) le journal de Mireille Havet.
Voilà.
Et vous, que lisez-vous ?
Comment allez-vous ?