Celle qui lisait aussi… des blogs
Je lis des blogs. Pas de la même manière qu’avant. Avant, il y a maintenant… 3 ans (?), j’ouvrais une grosse quantité de blogs, chaque jour. Je lisais 15 billets, en commentais 10. Je n’ai plus le temps de faire cela. Je travaille, mes enfants grandissent et ma présence auprès d’eux est une priorité (celle-ci parmi d’autres, d’ailleurs).
Aujourd’hui, je continue de lire des blogs, avec un autre fonctionnement, plus désordonné certes, mais dans lequel je me sens à l’aise et très libre.
J’ouvre les blogs « au feeling », sans ne suivre aucune liste. Je vais où j’ai envie, selon les jours, l’heure, le moment. Je lis ce que j’ai envie de lire, ce qui m’attire, et je commente sur deux critères : premièrement seulement si j’ai quelque chose d’intéressant à dire au sujet de ce que je viens de lire, et deuxièmement : si j’ai du temps pour cela.
Il est donc possible que je vous visite et vous lise plusieurs fois par semaine sans ne jamais laisser de traces. C’est que parfois la lecture me suffit, sans doute.
Ces derniers jours, trois blogs – trois textes, trois contextes- ont retenu mon attention un peu plus…
Je vous en parle. Sans mettre de lien (car je n’ai demandé l’autorisation à personne), ni sans citer les auteurs (pour les mêmes raisons).
Je voudrais tout d’abord vous entretenir de nuages. Non, je ne vais pas faire de météo.
Et si les Hommes, l’Homme, pouvait être comparé(s) aux nuage, à un nuage ? Vous me diriez quoi ?
Moi, j’ai lu et retenu que certains hommes, comme les nuages, prennent tant de place qu’ils nous cachaient le soleil.
J’ai lu encore que certains Hommes (ou femmes) étaient comme les nuages : on croit qu’il rempliront notre ciel pour longtemps, pourtant ils disparaissent au moindre coup de vent.
Que je vous rassure !
Certains Hommes sont aussi comme des nuages : une seul de leur passage purifie notre atmosphère.
J’ai trouvé tout cela joli, simple, mais très parlant. C’était mon premier coup de cœur de la semaine.
J’ai lu aussi, cette semaine, un sujet sur ces liens qui nous rendent libres. C’est joli, ça, non ? Des liens (première définition trouvée : lien, nm, Objet flexible de forme allongée servant à entourer une chose pour maintenir ensemble ses différentes parties, ou à attacher entre elles deux ou plusieurs choses), cela attache (entoure, aussi, c’est vrai), et pourtant certains nous rendraient libres…(adj, qui n'est pas soumis à une ou plusieurs contraintes externes).
Ces liens, pour moi ce serait : être entourée, attachée, mais sans contraintes.
Cela semble contradictoire et illusoire, et impossible. Mais, à bien y réfléchir, moi je pense que ce serait un but, un combat de chaque jour que de rendre libres et sans contraintes ceux qui sont liés à nous. C’est un dur labeur. Je trouve ça difficile. Pour moi… presque un combat.
Mais, ça en vaut certainement la peine, non ? Puisque ce sujet m’a touchée…
Et enfin, un petit morceau de phrase a retenu toute mon attention, et a résonné longtemps en moi, est resté là, quelque part, dans ma conscience, revenant par moments. Je vous le donne :
« la tiédeur de l’attente de la fin ».
Cette phrase m’a surprise. Étonnée. Renversée, même, peut-être.
Alors que toute « fin » m’évoque une limite extrême, qu’on ne peut dépasser, qui signe un arrêt, quelque chose de terminé… la tiédeur m’a toujours évoqué une certaine douceur. De la mollesse, peut-être, une certaine paresse, mais englobées de douceur. Cela sonne à mes oreilles comme « agréable », « modéré »… donc rassurant.
Et, pour moi, rares sont les fins qui le sont, rassurantes.
Alors, cette phrase a secoué mes certitudes. Elle a mis en doute quelque chose, en moi.
Je l’ai aimée. Je l’ai retenue.
Voilà. J’ai été longue. Je tenais à parler de blogs ce matin, de lecture de blogs, mais aussi de moi... par la même occasion.
J'attends vos sentiments sur les sujets abordés. Bien entendu.