Retards
Après avoir, pendant toute une semaine, accordé tout mon temps libre (=hors du travail) à mon fils, maintenant qu’il va mieux et que c’est le week-end, je m’arrange pour rattraper (un peu) tous les retards accumulés.
Oh, pas les retards de sommeil… le sommeil perdu ne se rattrape pas. Le reste, oui. Du moins peut-on essayer…
J’ai passé beaucoup de temps à rattraper les retards de « travail » accumulés à la maison. Le ménage, les courses, le linge.
Je devrais aussi rattraper un peu l’attention que je dois à ma fille, mais pour le moment c’est impossible : elle a passé le week-end chez ses grands-parents. Elle vient de rentrer, épuisée, nous a embrassés puis est allée se coucher. La sieste sera longue…
Maintenant, dimanche après-midi, je rattrape des retards moins terre à terre, moins routiniers.
Retards de correspondances, de contacts humains.
Retards de lectures –sur les blogs ou les livres-. Deux livres m’attendent sur mon bureau, je ne les ai pas encore ouverts. L’un d’eux est le prix Goncourt de mon année de naissance. Quel est donc ce roman, à votre avis ?
J’ai pris des retards d’écriture, aussi. Personnelle, et publique aussi. Je m’y atèle un peu, doucement. J’ai tout mon temps.
J’ai pris du retard dans mes "recopiages" de notes, enfin.
Anais Nin, elle, tenait son journal de façon manuscrite. Et elle le recopiait tout entier à la machine à écrire. Le simple "copier/coller" n’existait pas. C’était un travail fastidieux.
Gabriel va mieux, l’essentiel est là. Mon petit monde se remet doucement à tourner (rond !).