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Val ...
13 novembre 2012

Malade (2) . Quoique, ce titre est un peu glauque...

Alors que j'ai eu une grossesse sans ce genre de troubles, ils sont apparus quelques jours avant l' accouchement. D'abord des vertiges. La tête qui tourne.

A la maternité, juste le lendemain de la naissance de Charles, pareil: malaise. Tête qui tourne. Jambes molles. Des impressions d'engourdissement.

Je suis rentrée à la maison. Ça ne s'est pas arrangé. J'avais peur de tomber dans les pommes à tout moment, me sentir mal. J'avais la tête qui tourne en continu. Et le soir des palpitations. Une boule dans la gorge, des maux d'estomac, des tremblements.
Et bientôt un enfer en continu... Je ne sortais pas. Je restais dans mon canapé. Souvent sans même ouvrir mes volets. Incapable de sortir. Insomnies. Je demandais à Manu une présence quasi constante.
Compliqué...

Cela a duré 7 semaines avant que je puisse faire quelque chose contre tout ça. J'ai voulu allaiter Charles. Il a fallu choisir entre allaitement et traitement. J'ai tenu 7 semaines. Puis j'ai commencé à me faire soigner.

Cela fait un petit mois que je prend des médicaments.
Et au début ça a été très dur. Le temps des essais de dosage de tel ou tel.
Ma première semaine sous médicaments à été pire que les 7 sans... avec deux grosses crises d'angoisse. Qui m'ont fait peur.
Et puis on a trouvé à tâtons un équilibre dans les doses de médicaments. Et mon corps s'habitue aussi peu à peu.

Je n'ai pas refait de crise depuis. Mais j'ai peur chaque jour que ça me prenne. Je n'ai plus jamais de vertiges depuis le traitement. Mais parfois je me sens agitée. J'ai du mal à rester tranquille. J'angoisse.

Surtout quand je suis seule ou que je dois rester longtemps à l'extérieur. Mais chaque semaine je sors un peu plus que la précédente.
Reste juste ce problème de solitude... seule je panique encore beaucoup. Énormément. C'est pas rationnel. Je sais. Et pourtant...

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Commentaires
P
Il y a peu de temps... (Je ne sais pas si ça va te rassurer, mais ça mérite réflexion), je voyais une chère dame (ben oui, j'en ai une aussi dans ma vie o;) et je parlais de ces moments horribles où je pars en quenouille. Pour finir par demander, d'une voix blanche, "mais comment faire pour que ça n'arrive plus?" Cette question, je l'ai posée deux fois, cinq fois, dix fois. On n'a pas eu le temps de creuser, mais elle m'a répondu: "peut-être faut-il savoir (ou s'attendre à ce que) que ça peut encore arriver..." Et puis, "c'est peut-être le meilleur moyen pour que ça n'arrive plus." <br /> <br /> <br /> <br /> Je crois qu'en matière de "santé mentale", la représentation du futur aide beaucoup. Je ne sais comment expliquer. Anticiper. Je crois que c'est ça. S'abandonner à la pensée "magique" que si on fait tout ce qu'il faut, ça ira, je ne sais pas. Mais reconnaître qu'on est fragile, et qu'on le restera peut-être longtemps, oh, je ne sais pas comment expliquer... Ca aide sûrement ! Courage, Val !!! Et gros bisous!
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V
Bonjour Coumarine<br /> <br /> Oui, les blogamis sont là. C'est précieux tu as raison.<br /> <br /> Je suis heureuse de pouvoir parler avec toi. D'être comprise.<br /> <br /> Je t'embrasse.<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, Berthoise, mais... il fait très froid ;). <br /> <br /> <br /> <br /> Merci Brigou. Oui, c'est mercredi.
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B
Un petit coucou :) <br /> <br /> C'est mercredi, les enfants vont passer la journée avec toi. Profites bien Val. Bisous.
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B
Une nouvelle journée. Ici le ciel est bleu, après le brouillard des jours derniers, c'est bien agréable.<br /> <br /> Bises.
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C
à propos de cette écriture quotidienne... <br /> <br /> c'est ce que j'ai fait durant un an, au plus fort de la maladie... j'ai tenu le coup,parfois en serrant les dents...j'ai aussi tenu le coup pour mon blog. Parfois je disais mes difficultés et les blogamis étaient là, fidèles et affectueux<br /> <br /> Je te dirai que l'écriture en secret, rien que pour moi, et l'écriture sur mon blog m'ont aidée à tenir le coup...<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai pensé à toi aujourd'hui, car je me suis aventurée à l'extérieur, ai pris le bus, le métro... j'y suis arrivée sans trop stresser...C'est curieux de considérer comme une sorte d'exploit ce qui parait si naturel aux gens<br /> <br /> Je t'embrasse fort... tu verras, tu y arriveras
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