Peur...
Non. Aujourd'hui je ne vais pas écrire que des choses négatives -je les garde pour la semaine.
Je m'interrogeais juste sur mes peurs, ces derniers temps. Peur de quoi, au juste?
Peur d'être seule, oui... mais bon. Quel danger, quand je suis seule?
Peur de mourir. Sans doute.
Mais si... si j'avais inconsciemment peur de rester seule avec mon Charles? La peur de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur amène à... la peur de ne pas savoir/pouvoir être une bonne mère. Pour lui.
Pourquoi pas? Dans l'inconscient, il se passe tant de choses...
C'est mon troisième enfant, et c'est la première fois que ça m'arrive. Quand j'ai eu mes deux grands, aussi, j'avais 23 et 24 ans... je devais me sentir invincible, tiens. Immortelle. Hors d'atteinte.
Maintenant... je ne suis pas une grand-mère, certes, mais à 31 ans je sais que je suis qu'une poussière. Et je sais aussi que je suis … vulnérable. Avant, je ne le savais pas. Ça fait toute la différence.
Je ne suis sûre de rien... mais si j'avais juste peur de ne pas pouvoir prendre soin de mon bébé correctement (et pourtant je le fais quotidiennement depuis sa naissance...)?
C'est une bonne piste de réflexion, je pense.
Sinon, hier soir, j'ai loué un film. « Le prénom ». J'ai aimé.
Ce matin, j'ai fait les courses pour la semaine au supermarché. Sans encombre.
Et puis... hier soir, je fouillais sur Internet. Et je me suis rendue compte que ma théorie sur le rebond de sevrage, après accouchement, de l'arrêt des médicaments pendant ma grossesse, n'était pas idiot. J'ai lu des témoignages. De mamans qui arrêtent facilement les anti depresseur en début de grossesse, et qui se sentent au plus mal... seulement... à peine accouchées.
Ça me rassure de trouver un peu d'explications rationnelles et scientifiques à tout ça. Sans doute...