Dimanche...
Oui, je sais, nous ne sommes pas (encore) dimanche. Et c'est tant mieux.
Dimanche, je vais devoir me dépasser. Me surpasser.
L'anniversaire de notre nièce. Toute la famille. Et c'est en dehors de chez moi, évidement.
Pas pour une heure, ou deux. Mais disons... une arrivée vers 12h, 12h30... et un départ... pas avant 17h30... voire plus.
Aie!
Ma technique de « heure par heure », je vais devoir l'appliquer trop de fois (le: aller déjà une heure de passée, courage, plus que cinq, et ainsi de suite...).
Je dois y aller. Je me le dois, je le dois.
Je sais à l'avance comme ça va être difficile. J'y pense déjà.
Plusieurs heures. Ailleurs. Avec du monde. Coincée à table...
Mais, en même temps, si je n'y allais pas (en dehors de tous les soucis que ça causerait, les enfants veulent y aller, par exemple... ), ça voudrait dire que la maladie gagne. Sur ma vie sociale familiale.
Si je n'y vais pas, je vais passer mon dimanche seule (car je ne vais pas priver Manu et les enfants) à me dire quoi? A me dire que si je suis seule c'est parce que la maladie a gagné.
Oh, c'est sûr, elle gagne souvent... mais je voudrais tellement lutter.
Cette réunion familiale je vais y penser toute la semaine. Et là-bas ça sera dur. Mais j'irai.
Vous penserez à moi...