Insomnie
Cette nuit, j'ai très mal dormi. Je suis restée éveillée trois heures. Consécutives. De 3 à 6h du mat.
Bah... c'est long. Cela faisait quelques semaines que je n'avais pas eu ce genre d'insomnie.
Ce que j'ai fait pendant trois heures? J'ai pleuré. J'ai beaucoup pleuré. J'ai pensé. Repensé. Et puis j'ai pleuré encore. Je me suis mouchée, j'ai pleuré. Je me suis levée pour boire, j'ai pleuré. N'y pouvant plus, je suis déscendue, je me suis servi un café, que j'ai bu dehors, au jardin. A six heures du matin. Et j'ai pleuré.
Et puis je me suis recouchée et enfin rendormie.
Ce matin, le réveil a été dur. Pourtant je me suis levée à 8h10. Pour les courses (je n'imagine encore pas attendre après 10h pour me rendre au supermarché un dimanche matin).
Là, ça va. Pleurer la nuit, ce n'est pas grave (enfin, je suis habituée). Quand je n'arrivais plus à pleurer, là c'était inquiètant.
Et puis, il y a un truc de bien, là-dedans: j'étais réveillée, je pensais, je pleurais, je me suis levée... et tout. Et pas une seule fois en trois heures je n'ai eu ou j'ai frôlé une crise de panique. Mon corps n'a pas réagi. Enfin il a réagi ... normalement... comme tous les autres corps normaux, sans s'affoler quand il n'y a pas de danger. Car pleurer ça ne met pas en danger. Et ça, c'est bien. Même si j'ai beaucoup pleuré.