De la légitimité à écrire
J'ai terminé, hier, la lecture d'un livre que l'on m'a offert pour mon anniversaire.
« Bon petit soldat » de Mazarine Pingeot.
J'aime que l'on m'offre des livres. Principalement parce que ça me faire lire ce que spontanément je ne choisirais pas.
Cette fois, la surprise a été bonne.
Il y a quelques temps, je l'avais vue dans une émission de télé, faire la promo de ce livre justement.
Et après coup, après l'avoir lu, je me dis que les journalistes posent les mauvaises questions ou... je ne sais pas... abordent mal les choses et vont peu à l'essentiel. Ce n'est que mon avis.
Trop curieux sont-ils de savoir si elle est déçue du nouveau président ou trop avides sont-ils d'une anecdote croustillante sur son père... je ne sais pas.
J'ai aimé ce livre. Pour plusieurs raisons, je pourrais vous en parler mais seulement si ça intéresse quelqu'un.
Je voulais surtout soulever une question qui m'est venue à la lecture de ce livre.
Faut-il une légitimité, et si oui laquelle, pour écrire, se dire écrivain?
Cette questiont venue après cette lecture, car "on" remet souvent en question sa légitimité à écrire à elle, qui est pourtant blindée de diplômes, prof de fac, et fille d'un père dont on pense ce que l'on veut mais de qui on ne peut pas dire qu'il n'était ni intelligent ni érudit.
Dans ce cas, elle a toute légitimité, non? Plus que quelqu'un d'autre. Presque.
Pour ce qui est de l'auto fiction ou de l'enfance dont elle se sert comme matière première parfois, le reproche-t-on autant à Amélie Nothomb par exemple? Pas sûr.
Et puis moi, je suis d'avis que l'on n'a pas besoin d'avoir de légitimité ou non. Que chacun peut écrire et se dire écrivain s'il en a envie, s'il en éprouve le besoin, si ça le chatouille, si c'est une passion... ou pour tout autre raison d'ailleurs.
Qu'en pensez-vous?