Le bal des célibataires
Un jour, peut-être, je vous expliquerai que, (même) à notre époque (enfin il y a 15 ans, du moins), dans notre campagne (et dans d'autres certainement) il restait des lois (tacites) du mariage. Un protocole. Du « qui épouse qui ». Juré.
On n'aimait pas qui on voulait librement. Ou alors on s'exposait au rejet, aux moqueries, à l'exclusion du groupe. Un choix à faire. Et à assumer.
A l'ancienne.
Les lois n'étaient bien sûr plus dictées par le poids des familles, comme avant.. mais par l'effet de groupe, par la peur du jugement d'autrui, de ses pairs.
La loi était dictée par les quelques caïds surtout, mâles dominants de la tribu, qui donnaient ou non leur consentement pour telle ou telle union.
Mais vous ne me croiriez pas, sans doute.
On est si évolués, nous... n'est-ce pas?
Les filles sont si libres de leur corps? Non? Comment?