Petit memento. Appris au fil du temps...
Si un matin, ça va mal, ne pas se dire que le journée et fichue et que ça va durer toute le journée. C'est rarement le cas.
Ne pas renoncer à une activité entamée au moment où l'on sent de mauvaises sensations venir. Se rappeler qu'elles peuvent s'estomper rapidement si on évite de se concentrer dessus.
Ne pas attendre l'heure du médicament salvateur pour penser que ça ira mieux à ce moment là. C'est pas comme un mal de tête... c'est plus « psychique », et ça peut passer tout seul, et avant le médicament, en se faisant confiance. En occupant son esprit.
Ne pas se dire que l'on rechute quand on passe une mauvaise journée. Une rechute, ce serait revenir à l'état d'avant, pas seulement passer une seule journée d'anxiété.
Quand on se décourage de guérir un jour, repenser aux pires moments et se dire que, vraiment, il y a une amélioration nette et que les progrès ont pris du temps... qu'il en faudra donc encore.
Et, au contraire aussi:
Ne pas arrêter ni réduire les médicaments dès qu'on se dit que ça va mieux.
Ne pas jouer non plus avec les horaires de prises, ni en sauter, ni changer le rythme aux premiers signes de mieux être.
Ne pas rechercher une cause dans le présent à un état anxieux. Mais plutôt la veille, l'avant-veille. (Souvent on a peur après un évènement difficile. Ou bien la veille on a mal pris un médicament...).
Ne pas attendre de miracles ni des médicaments, ni des thérapies. Tout aide. Mais il faut aussi s'aider soi-même.
Enfin, tout cas, ça marche pour moi. Chacun est différent. Et conseiller un autre serait … pas forcément l'aider.
N'empêche, si ça peut aider quelqu'un...
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