La ballade des planches
Au départ, c'était juste une idée. Qui nous a, à tous, parue géniale.
Nous nous sommes réunis une fois par semaine. D'abord de façon un petit peu improvisée, et puis de manière très régulière. Le mercredi soir, dix-neuf heures trente. Tapantes.
Et lorsque les mercredis soirs n'ont plus suffit, nous avons ajouté le mercredi après midi.
À présent - à moins de trois mois du grand soir- nous songeons sérieusement à travailler les dimanches. La pression sans doute. Le stress. Une sorte de perfectionnisme. La passion qui nous anime. L'envie de bien faire.
Ne pas paraître ridicules. Ne pas décevoir. Ne pas nous decevoir. Prouver et se prouver que l'on peut le faire. Et le faire Correctement. Avec le coeur et toujours par plaisir.
Créer une troupe de théâtre dans un village de mille habitants. Et puis...
Répéter. Encore et encore. Travailler, changer, apprendre son texte, jouer et rejouer. Et recommencer le mercredi suivant.
Et dans deux mois et demi... il faudra faire le deuil de tout cet entraînement. Et jouer -pour de vrai- comme des grands. Pour deux représentations.