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Val ...
9 juin 2019

Val chez les psychopathes

Aujourd’hui, je me suis rendue au Salon du thriller, « Sang et Encre».

Je ne suis pas une adepte, loin de là, mais après tout, c’est de l’écriture donc ça ne pouvait que me distraire. 

 

Alors? Ça a beau être des auteurs, c’est un monde à part. 

L’organisateur travaille chez les pompes funebre, ça donne le ton.

Une écrivaine était vêtue en style gothique.

 

J’ai lu toutes les quatrièmes de couverture. D’absolument tous les livres. J’ai parcouru tous les stands. J’ai eu pas mal de déceptions en feuilletant les romans, il faut bien l’admettre. C’est plutôt mal écrit, en général. A première vue. 

J’ai beaucoup dialogué avec les auteurs. Un sujet (et problème selon moi) est assez récurrent: l’idée de surprendre le lecteur. Par des dénouements imprévisibles, des rebondissements inattendus. C’était presque à qui avait écrit le livre le plus « surprenant ». Au détriment d’une intrigue peut-être ou d’un style sans aucun doute . Et ça, ça m’ennuie. 

Deuxième point gênant: avoir pour argument de vente que l’histoire se déroule ici, dans notre département, dans telle ville proche. Cela me parait inintéressant et n’est en gros adapté qu’à un roman historique ou à une histoire vraie. Si c’est une fiction, je ne vois guère ce que ça apporte. 

J’ai tout de même fait quelques rencontres interessantes. Quelques livres ont retenu mon attention tout de même. Dont un que j’ai embarqué. 

Un auteur m’a paru également un peu différent (positivement) et m’a donné le lien de son blog. 

À noter aussi qu’un seul roman était auto-édité : et en plus original, puisque écrit par deux amis de longue date, belges,  qui écrivent ... à deux! Pas courant. 

 

Mais enfin et surtout: rendez-vous est pris pris avec l’organisateur du salon, qui va m’aider, grâce à son expérience , à créer... mon propre salon du livre! Idée qui me tient à cœur depuis un bon moment.

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Commentaires
C
Si tu veux des auteurs qui ne font pas "pour vendre" mais avec l'amour des mots et quelque chose à raconter - partager, j'en connais. ;-) L'idée d'un salon concocté par toi est prometteur... il y a des salons où je ne comprends pas quel amour des livres ont les organisateurs. :-D
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C
J'aime beaucoup ton regard sur les choses.<br /> <br /> Tu es à la fois personnelle et objective. Ça a l'air contradictoire mais pas tant que cela...<br /> <br /> Une mention spéciale pour le com d'Alain : je suis pliée !<br /> <br /> Bisous célestes<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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V
Très bon commentaire Alain. <br /> <br /> Il résume assez bien. <br /> <br /> Et il est pas mal drôle!
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A
Y a-t-il encore des villes qui n'ont pas leur salon du polar ou du thriller ?<br /> <br /> Dans ce genre, les auteurs de qualité moindre, sont toujours à la recherche du rebondissement final abracadabrantesque, où c'est la Mouche Tsé-Tsé qui a assassiné le notaire véreux de la rue de la république, numéro 402, numéro qui fort heureusement n'existe pas dans la ville en question.<br /> <br /> On a baladé le lecteur un peu partout avec des rebondissements qui n'en sont pas, des coupables trop évidents, des suspenses à la mords-moi le nœud.<br /> <br /> Tout ça pour ça !<br /> <br /> Ce qui est peut-être le plus étonnant, c'est que le genre a beaucoup de succès. La preuve, le nombre de salons du printemps jusqu'à la fin de l'automne.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai une fois lu un tel roman, trouver je ne sais plus où, sur le plan de l'écriture et de sa qualité, j'avais relevé un verbe « avoir » quasiment toutes les trois lignes… <br /> <br /> je m'avais dit, que j'avais fait l'erreur que j'avais pas à faire, mais que j'avais pas à lire ce que j'avais commencé et que j'avais pas fini. Alors j'avais pensé que j'avais plutôt envie de pas continuer ce que j'avais pas besoin de faire et que j'avais qu'à arrêter. C'est d'ailleurs ce que j'avais fait.<br /> <br /> ;-)
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C
C'est une belle idée. Je ne connais pas ces auteurs de polars. J'en connais un ou deux locaux, dont un que nous allons inviter à une activité de autour du court et dont j'apprécie les polars. Et dieu sait si j'aime les polars depuis petite. Le polar, c'est une écriture difficile quand c'est un bon opus avec une sacrée analyse sociétale savamment dissimulée derrière souvent.
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