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Val ...
5 août 2019

Une page d’amour

Où comment une femme droite, fidèle, honnête sera punie d’une faute morale. 

Elle est fraîchement veuve. Et mère d’une fille unique à la santé fragile. 

Et voilà qu’une nuit, sa chère petite tombe très malade. Un médecin arrive. 

Elle en tombe amoureuse. Devient amie avec l’épouse du médecin. Presque de la famille. 

Mais elle l’aime, ce médecin. Et il l’aime en retour. 

Elle résiste. Longtemps. Elle est morale. Respectable. 

Elle finira par se donner à lui un peu par hasard, et surtout sur un critère aussi très moral: quand elle apprend que l’épouse a eu l’intention de tromper le médecin. 

Seulement, sa fille, fragile et possessive, comprenant que sa mère vit une passion qui l’éloigne d’elle, tombe malade et en meurt.

Comme s’il fallait payer sa faute... par une sorte de justice divine. 

Elle ne reverra plus jamais le médecin et épousera un homme avec qui elle mènera une vie de femme honorable. 

Expiation de la seule faute d’honneur de sa vie. 

Assez pénible, cet aspect.

Mais c’est une Mouret. Son petit-neveu aussi commettra une faute qui tuera quelqu’un...

Mais, c’est Zola, alors c’est parfaitement écrit. L’amour, la passion, l’attente, le chagrin...chaque sentiment est magnifiquement décrit, et d’une justesse.

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Commentaires
C
La comédie humaine dans ce qu'elle a de plus tragique : s'empêcher de vivre au nom des conventions...<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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P
Je l'ai lu quand j'étais trop jeune, lu trop vite sans sûrement bien le comprendre… sans doute le relire me sera profitable. L'hérédité pèse lourd chez Zola.
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