Inférieure
Les fêtes et les trajets de fêtes m’ont fatiguée. Par ailleurs, je n’ai à peu près rien fait (de mes obligations associatives) durant ces vacances. Ainsi, j’accumule les retards. Il y a tant à faire pour le prochain loto (que je déteste ça, le loto!) et pour la journée sportive qui approche également. Il faut avancer aussi sur le théâtre. Et toutes ces manifestations exigent non seulement un investissement personnel (du travail d’organisation), mais également des autorisations administratives, donc des demandes à rédiger. Ainsi que de la publicité.
La tâche m’apparaît d’autant plus gigantesque que je me sens fatiguée.
Tout me semble un poids trop lourd.
Et toutes ces réunions programmées pour ces prochains jours, ces prochaines semaines, je les vois comme autant de montagnes difficiles à gravir.
Je n’arrive même pas à écrire vraiment. Je rechigne à l’exercice, parce que je sais que j’y serais mauvaise, n’étant pas au top de mes capacités.
Pour compenser, je lis doublement, ce qui m’est moins fatiguant le soir.
Je n’aime pas être dans cet état d’épuisement qui redoute l’effort. Je ne m’aime pas ainsi. Je me sens inférieure à la version de moi qui, elle, est capable. Pour autant, je dois bien composer avec, en me brusquant un peu. Et attendre que mes forces reviennent.