26 août 2007
Cafard
Le cafard est là, il me lâche pas. Je sais même pas si c’est un cafard ou un bourdon, mais il est là.
Je sais même pas pourquoi il me colle comme ça depuis quelques temps. Enfin, je me doute un petit peu. Les raisons sont multiples et trop longues à expliquer, et trop indiscrètes certainement. J’aimerais tout lâcher pour me soulager mais il me reste un peu de retenue vis à vis de ce blog.
Tant pis.
Une petite tristesse qui ne s’en va pas. J’aimerai bien la chasser, mais j’ai pas trouvé de bombe anti-spleen… Qui en a une ?
Qui a une recette pour faire disparaître la mélancolie ?
C’est peut-être de l’amertume. J’aime bien l’aigre-doux, il me faudrait alors un peu de sucre pour lui donner meilleur goût et le faire passer.
Je ne suis pas sure du goût amer. Le goût est plutôt salé, salé comme des larmes. J’aime la finesse mais là la saveur n’y est pas.
Je devrais m’estimer heureuse, car ce billet est une première dans l’histoire de mon blog. J’innove ! J’avais déjà écrit des textes en chantant, en riant, en souriant, en mangeant, en buvant, mais jamais en pleurant !
Quelle exaltation !
J’aimerais bien fuir un petit peu le chagrin, ou alors qu’il file, mais pour l’heure c’est plutôt les sourires qui me filent entre les doigts.
D’habitude, mes doigts je les ferment de toutes mes forces pour les retenir, mais là c’est dur. Les doigts veulent pas obéir… ou peut être que mes ordres sont trop timorés.
Il y a de grosses peines, celles de la mort, de la maladie, de la séparation… mais aussi de plus petites.
C’est une petite.
Et pourtant…
J’arrive pas à me rebiffer contre ce bourdon qui reste. Je lutte même pas. Je ne sais même pas si j’en ai envie.
Certainement que ce soir ça ira mieux, déjà.
A l’évidence ça ne pourra qu’aller mieux.
Alors j’aurai envie de supprimer le billet obscur.
Logiquement demain je posterai un billet amusant, plaisant, gai…
Mais pour aujourd’hui, j’ai pas ça en stock !
Désolée.
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