Dehors !
Ce matin, dés huit heures trente, j’ai été mise à la porte de chez moi ! Vous le croyez ? Mon futur mari m’a mise dehors, moi et les enfants ! Ce matin, je n’avais plus de maison !
Heureusement que Gabriel avait école.
Je vous entend d’ici.
Manu n’aurait pas une telle cruauté !
Vous vous trompez ! Bon, d’accord, il ne m’a pas prise au dépourvu. Dés hier soir, il m’avait prévenue que je devrai quitter les lieux, et les enfants également. Surtout les enfants !
Prévenue la veille pour le lendemain que nous devions quitter la maison ! Quel inhumanité !
Bon, vous me connaissez, je ne me suis pas lamentée. Non ! Je suis plus forte que ça…et puis… j’ai les enfants…
Ce matin, après lui avoir demandé (quand même) si ses propos d’hier au soir étaient irrévocables, et après un oui ferme en guise de réponse, j’ai préparé mon sac et celui des enfants, et nous avons quitté la maison.
J’ai déposé Gaby à l’école, et, avec une amie, nous sommes allées au marché avec Elisa. Il a voulu nous mettre dehors … tant pis pour lui ! J’avais la carte bleue ! Il avait négligé ce détail.
Il faisait froid (qu’il est cruel… !). Heureusement qu’il y a des cafés sympas…
Vers onze heures trente, et après deux bonnes heures d’emplettes, j’ai du le supplier (Si ! Non ? si !) pour qu’il accepte que sa propre fille puisse entrer et venir dormir dans son lit ! Aucune pitié !
N’ayant nul lieu ou nous restaurer, il a quand même accepté de nous faire entrer le temps du repas et de la sieste. Voilà pourquoi j’ai provisoirement accès à l’ordinateur (tant que les enfants dorment !).
Après, à leur réveil, son acharnement à nous voir déguerpir ne sera pas altéré !
DEHORS !
Ils se réveilleront. J’aurai le droit de les habiller chaudement, et DEHORS !
Tant pis pour lui ! J’ai déjà glissé dans mon sac les clefs de la voiture et le chéquier (au cas ou…).
Tant mieux pour moi ! J’ai une amie qui avait envie de sortir cet après midi !
Puisque notre présence ici (c’est quand même chez nous, ne l’oublions pas !) n’est pas souhaitée, et que dehors il fait froid (trop froid pour la plage ou le parc), nous ferons les magasins !
Déjà que ce matin, seule, j’ai trouvé le moyen d’acheter quelques babioles inutiles… mais alors cet après midi, avec Gabriel et une amie… je ne répond plus de rien !
Il l’aura voulu !
- Qu’est ce que tu racontes dans ton billet ?
- Heu… je dis que comme je t’ai harcelé pendant des semaines parce que le carrelage de la pièce à vivre n’était pas terminé , mais que tu me répondais que tu ne pouvais pas le finir, car on ne peut pas le fouler pendant plusieurs heures, je me suis engagée à déserter la maison avec les enfants une bonne partie de la journée.
- Voilà pourquoi je ne viens plus lire ton blog ! Tu y raconte ta (notre) vie dans les moindres détails et avec tant de sincérité que ça en devient gênant.
- Je te comprend…