Le dernier…
De l’année, évidement.
Quelques petites réflexions et nouvelles à la hâte, juste parce que ça me plait bien, d’écrire un billet le dernier jour de l’année.
Un billet à l’heure du café, et ensuite je vais fumer une cigarette dehors. Je fume. Manu fume. On fume. Dehors !
Parfois, quand nous sommes invités à manger, souvent le soir, nous nous retrouvons, tous les deux, entre le fromage et le dessert, dehors, pour une cigarette. Debout, dans le froid de la nuit tombée, emmitouflés par nos chauds manteaux, piétinant pour nous réchauffer, regardant la fumée blanche toxique sortir de nos bouches, nous nous disons souvent, à l’unisson ou presque, qu’il serait plus confortable et plus poli, aussi, de ne plus fumer. Faudrait penser à arrêter, non ?
Et puis, non ! Finalement, non !
Cette semaine, même situation que d’habitude. Tous les deux, dehors, frigorifiés, pour nos minutes d’empoisonnement, nous nous sommes dit que finalement, il était très confortable d’être fumeurs.
La fête battait son plein. L’alcool avait fait son effet. Les conversations autour nous ont semblées hostiles. Politique, social (si on peut dire…), gouvernement et mesures prises.
Ben vous savez quoi ? Vous êtes dans cette situation. Malheur à vous, vous ne fumez pas ! Vous n’avez pas envie de vous fâcher, ni le courage de débattre. Vous n’avez même pas envie d’écouter des sottises. On ne regarde plus la télé, alors c’est embêtant d’en entendre ailleurs, des sottises !
Ben, vous faites quoi ? Aller, dites moi ! Je suis curieuse de savoir !
Nous, on fume !
- Et toi, Valérie, t’es pas d’accord avec nous ? »
- Ben, nous, vous savez, … on fume ! Alors, on vous laisse, hein Manu ? Tu viens fumer ?
- Oui, on fume ! A tout à l’heure, alors.
La cigarette dure longtemps, si longtemps qu’à notre retour, ils ont fait (déjà) le tour du sujet. Le jour où j’aurai le cancer, c’est à la connerie, que je m’en prendrai.
Oh, et puis, autre chose. Nous avons visité les traiteurs, et puis les salles, et puis…
Hier, j’ai dit à l’homme de ma vie, sur un coup de tête :
« Aller, amour de ma vie ! Nous ne sommes pas obligés, de toute manière ! Annulons tout ! Ça me gonfle…en fait ! Je vois que toi aussi. Je te connais par cœur…Les faire-part ne sont pas envoyés. C’est maintenant… ou après il sera trop tard ! Annulons, chéri, ça ne nous ressemble pas ! Avec le prix de la fête, nous pourrions partir seuls sur une ile grecque. On trouverait des témoins là bas. Si, si ! Viens, chéri d’amour ! On se tire à l’étranger, et on se marie seuls. C’est notre mariage, après tout… Si tu me suis dans mon délire, je te promets une nuit de noce torride à l’eau de mer. »
Chéri d’amour, amoureux mais trop frileux pour s’acquitter des convenances, a sourit, préférant croire que je plaisantais. J’étais sérieuse… tant pis !
Bon, c’est tout !
Ah, si ! Nous rentrons demain. Nous devions rentrer mercredi, mais … j’ai envie de rentrer, et chéri m’aime, alors…
Je vous souhaite à tous une bonne soirée. Moi, ce soir, je suis Sam, le capitaine. Si vous sortez, désignez-en un, vous aussi ! Ou alors, ne buvez pas…
Et, pssst..
Bonne année.