Les particules élémentaires
Michel Houellebecq
Bon, alors, quand je vous ai dit que j’emmenais ce livre en vacances, vous n’aviez par l’air très chauds. J’ai compris que Houellebecq n’était pas votre tasse de thé. Maintenant qu’il est lu, tant pis, je fais mon billet.
Un résumé, ça va être un peu dur, mais bon.
Deux demi frères, la quarantaine, radicalement opposés par leur manière de penser et de vivre. Le premier ne pense qu’au sexe. Un vrai obsédé, jamais rassasié. L’autre, chercheur en biologie, ne pense qu’à la recherche et n’aspire qu’à la réflexion et à la découverte de théories.
Décor planté.
Ce que j’en ai pensé :
Bon, je ne vais pas créer la surprise. Je déteste de style, l’écriture. J’ai trouvé le livre difficile à lire, surtout les premières pages. J’ai mis du temps avant d’entrer dans l’histoire. Je n’arrivais pas à situer les personnage, l’intrigue, à savoir ce qui était important pour la suite ou pas…
Et puis, il y a toutes ces références scientifiques sur lesquelles il faut s’arrêter, s’attarder, tenter de comprendre. Grr ! Qu’il est pénible ! Surtout que, honnêtement, ça ne sert pas à grand chose, entre nous !
Et puis, les scènes de sexe, à force, c’est lourd, non ? Par moment, je me suis crue dans un roman porno. Vraiment ! Du cru, du brutal, de l’osé…
En fait, c’est surtout l’écriture, que je n’ai pas trop aimé.
Par contre, moi, j’aime beaucoup l’histoire, même si c’est très pessimiste.
Un des deux frères, obsédé sexuel, ne vit que pour son obsession. Rien d’autre n’a d’importance pour lui que … (aller, je vous épargne les mots crus, même si ça aurait fait monter mes stats en flèche).
L’autre, plongé dans ses recherches et réflexions théoriques ne sait ni aimer, ni vivre. Il n’éprouve jamais la moindre bribe de sentiment, la moindre envie, le moindre désir personnel.
Au cours de leur histoire, parfois, ils arrivent l’un et l’autre à toucher le bonheur de prés, mais ça ne dure pas, et la rechute est encore plus douloureuse pour eux.
Alors ?
Ben, c’est ça, la vie ? L’être humain est incapable d’aimer, trop égoïste, trop tourné vers ses besoin les plus primaires ? Triste réalité. Nous occupons nos vies à des choses peu glorieuses, ou sans importance, ou vaines, et ce, jusqu’au déclin, puis à la mort.
Beurk !
Mitigé, donc… mais je ne regrette pas de l’avoir lu. Malgré les provocations, le pessimisme (poussé à l’extrême) , les personnages dérangés, ce livre donne à réfléchir.
Un petit mot sur la fin ? Juste qu’elle est surprenante…
Et un lutin de trois ans pile, ça ressemble à quoi ?
A Franklin !
Bon dimanche à tous.