Ma mer à moi
Chez moi ça ressemble à ça. Les bâtiments sont toursistiques. Les habitations colorées.
TOUTES! Il y a du monde même pas mauvais temps. Même le dimanche. Même par grands vents.
C'est parce qu'elle est là, pas loin.
A notre arrivée, la marée n'était pas encore remontée. ça sentait l'iode et les crustacés. ça sentait les algues et l'eau salée.
Nos pieds s'enfonçaient un peu dans le sable humide et la boue iodée.
Il y avait des promeneurs. Des sportifs. Beaucoup de vent.
On s'est balladés tranquillement. On a couru. On a joué. On regardait l'eau monter doucement. C'est rigolo. Chaque vague avance un peu plus loin que celle d'avant.
On a regardé couler les petits filets d'eau entre le sable.
On a regardé les oiseaux. J'y ai pensé! Aux oiseaux!
Le ciel était bien bleu. La vue était dégagée. Ici la mer est rarement bleue, même par beau temps. Elle est grise et se melange avec le ciel.
C'était si dégagé qu'on pouvait appercevoir La Rochelle. Si, si! La ville au loin, c'est elle. C'est pas tout le temps qu'on la voit de cette plage! Bon, d'accord, j'ai un bon zoom, mais quand même.
Vous l'avez vu, le pont, au loin? C'est le pont de l'Ile de Ré. Et à sa gauche, ben l'Ile, évidement.
C'était à notre droite.
A notre gauche, une Ile. Quelle Ile? Et puis un fort. A droite de l'Ile. Vous l'avez reconnu?
Encore plus à gauche, une presqu'Ile. Un autre fort. C'est Fouras.
Tout droit devant nous, le large. Oh! Un bateau!
Et puis, il faisait de plus en plus frais, de plus en plus sombre. Il était temps de lui dire au revoir.
Au revoir l'Ile. Au revoir, la mer. A bientôt.
J'espere que vous aurez apprécié la ballade. Soyez indulgents, je suis novice.
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