Vous m’en voudrez pas, hein ?
Je veux dire… vous m’en voudrez pas, de la médiocrité du billet d’aujourd’hui ? En fait, je l’écris d’un trait… j’écris comme je pense , sans chercher à organiser quoi que ce soit ni à rendre quoi que ce soit un tant soit peu joli. J’ai pas le temps… mais ça me gênait de vous quitter sans vous donner un dernier billet frais à lire.
On part demain matin pour Le Perche. Whoua… depuis les fêtes de fin d’année, on y est pas retourné ! Je sais, ça fait pas si longtemps que ça, mais nous on aime pas ! Ah, c’ets qu’on aime bien, être là bas…
Ben pourquoi vous l’avez quitté, Le Perche ? Bonne question !
En fait, y vivre au quotidien nous pesait un petit peu. Le Perche, c’est mignon, c’est beau, c’est tout ce que vous voudrez, mais il n’empêche que c’est la campagne !
Et alors ?
Et bien, c’est joli, la campagne, mais parfois c’est un peu incommode… Vous savez combien de temps il fallait rouler pour aller faire les soldes ?
Non, ça c’est un détail ! Alors… la maternité la plus proche était à une heure de route ! C’est pas pratique. Manu me faisait de la peine, quand il venait chaque jour nous voir au Mans…Après cinq jour d’allers et retours, il était en manque de sommeil évident.
Bon, ici, nous vivons dans une petite ville, c’est vrai… mais à équidistance de La Rochelle, de Saintes, de Royan… L’été il y a du monde. Et puis les Iles… et puis le climat…
Mais… ce ne sont pas les vraies raisons de notre départ. En vrai, nous avons quitté le Perche à l’heure d’un tournant professionnel pour Manu. Il n’aurait pas trouvé là bas, je pense, ni le même poste, ni les mêmes perspectives d’avenir (et aussi le même salaire...). Ben oui, parfois il faut faire des choix tactiques…
Et puis, la mer, c’est tentant… Deux ans et demi, et nous ne sommes pas blasés de la mer…
Malgré tout, et si d’autres le vivent très bien, l’éloignement avec notre région d’origine est parfois un peu frustrante. C’est qu’on l’aime, le Perche… D’aussi loin qu’on peut remonter, les arrières grands parents de Manu étaient des agriculteurs percherons. Les miens aussi…Et ça, ça joue beaucoup. Je pense que si j'etais partie vivre avec quelqu'un d'ailleurs, j'y penserais moins. Là, à deux, on est unis par la même nostalgie.
Notre vie est ici, et là bas. D’ailleurs, nous n’excluons pas la possibilité de retourner y vivre un jour. A défaut, nous pensons que peut-être, dans quelques années, nous pourrions nous y trouver un petit nid abordable, modeste et forcement incommode, pour les vacances…
Autrement, j’ai programmé des billets pour les quatre prochains jours. Je l’ai fait à la hâte ! ça va pas être bien terrible. Vous ne m’en voudrez pas, n’est ce pas ? Et puis, pour compenser, j’y ai inséré quelques petites surprises.
Enfin, j’ai remis ma copie pour le défi de ce samedi. Là encore, je ne suis pas satisfaite de ma production… J’ai dû pondre un texte précipitamment. Mais l’important est de participer, n’est ce pas ? Kloelle ? Lecteurs ? Vous ne m’en voudrez pas, hein ?
Bon, c’est pas le tout, mais j’ai des valises à remplir. Et puis, comme à chaque veille de départ, ce soir nous allons chercher Papounet au travail (il travaille à La Rochelle)…
Si je suis encore sur les blogs ce soir, je ne vous promets rien pour les quatre prochains jours. Je dispose d’une connexion là bas, mais peut-être que je n’aurais pas le temps de passer chez tout le monde. Vous ne m’en voudrez pas ?