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Val ...
22 mars 2018

On va vivre comme si l’on était seuls au monde

Tout a commencé au printemps dernier, alors que je me promenais dans ce jardin, que l’on m’avait recommandé pour ses couleurs éclatantes et sa grande variété de fleurs. 

Nous étions au tout début du printemps. Je me souviens aussi que c’était un samedi, parce que le jour de visite de ce jardin, entretenu par un particulier amateur, était le samedi. Je dirais de mémoire que c’était le dernier samedi du mois de mars. 

J’étais seul à cette époque. D’ailleurs, à quelle époque n’ai-je pas été seul? J’ai pensé que la visite de ce jardin extraordinaire me détendrait et qu’un bon bol d’air me ferait le plus grand bien. 

 

Il faisait froid ce jour-là. Le printemps se réveillait si timidement que l’hiver faisait de la résistance. Le vent me piquait le visage, mais heureusement il ne pleuvait pas. C’est probablement cet air frais qui a , ce jour-là, découragé les autres amateurs de jardins fleuris, car j’ai été le seul visiteur de la journée. 

Je le sais parce que je n’ai croisé personne en huit heures. Enfin! Presque personne. Seul le propriétaire est venu me trouver à dix-huit heures, pour me demander de quitter son jardin à présent. Un panneau à l’entrée indiquait: Visites chaque samedi de 10h à 18h. Et cette règle devait être respectée à la lettre. Je l’ai appris plusieurs fois à mes dépens par la suite. 

 

Comment, en ce samedi de printemps, ai-je pu rester huit heures d’affilée, avec un vent glacial, sans boire ni manger, dans un jardin qui n’arborait pas encore ses couleurs de printemps? Je suis sûr que vous vous posez la question. Je vais de ce pas tout vous raconter.

(A suivre) . 

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Commentaires
C
Tiens tiens! Tu te mets à la fiction? j'attends la suite alors :-)
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A
ah oui! c'est exactement la question qu'on se pose :-)<br /> <br /> vivement la suite!
Répondre
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