Elle crée la surprise (ou pas !)
Il y a un an, ici même, j’avais révélé mon envie d’écrire autrement.. c'est-à-dire écrire pour moi, en moi, sans le blog comme logeur de mes mots, sans lecteurs « instantanés »…
J’avais désiré entamer un travail (un loisir !) d’écriture de longue haleine, pour moi, sans idée bien précise quant au fait de savoir si ce recueil de mots serait lu…
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Et puis, comme pour me prouver que je pouvais aller au bout d’une idée et relever un défi, pour la seule satisfaction personnelle du challenge terminé, pour aussi et surtout tout l’amusement et l’euphorie que cette écriture m’a apporté, je suis allée au bout.
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J’ai terminé. J’ai posé le point final au bas d’un projet d’écriture commencé il y a un an. J’en ai été à la fois soulagée et profondément triste. J’aurais aimé que ça dure toujours. Je songe déjà à récidiver.
Quatre cent pages !
Pas moins. Un peu plus…
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J’ai écrit quatre cent pages en un an. Aucune n’a été lue par quelqu’un d’autre que moi. C’était une condition que je m’étais fixée : faire lire et demander des avis peut influencer, tout comme les commentaires influencent toujours un peu le blogueur.
Quatre cent pages que je connais presque par cœur, à force de les lire, relire, corriger, reprendre, travailler, polir.
C’est mon bébé. Toutes ces heures d’écritures ont été gestation, et j’ai éprouvé ce bonheur qu’ont les femmes enceintes qui caressent sans cesse tendrement leur ventre tendu.
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Le bébé dispose à présent de tous ses membres, de tous ses organes. Il n’est pas achevé, il est terminé (J’ai lu la définition d’achever l’autre jour et je n’oserais l’utiliser dans mon cas).
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Je ne l’enverrai bien entendu à aucun éditeur. C’est vain, et puis même pire : je pense sincèrement que cette course à la reconnaissance, perdue d’avance, porterait atteinte à l’amour que je lui porte, à mon bébé. On ne fait pas des enfants pour les vendre, et encore moins pour les prostituer. Ne croyez même pas que je me sois posée la question. Je le dis tout simplement en réponse anticipée à vos éventuelles réactions, toujours pleines de bienveillance.
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Je ne vais pas non plus poster les quatre cent pages ici, sur mon blog, ni sur un nouveau.
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Mais, je me dis que peut-être, je pourrais tout de même les offrir à lire à ceux qui aimeraient…
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Ce n’est pas un roman. Ce n’est pas un essai. Ce n’est pas une autobiographie.
Alors quoi ?
C’est un recueil de textes, dont aucun n’a été publié ici, ni même lu par un tiers… Il y a un fil conducteur, ces textes ont tous un point commun… Je ne vous en dis pas plus et vous laisse vous creuser les méninges si le cœur vous en dit.
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Est-ce que c’est « du Val » ? Oh, certainement, puisque je l’ai écrit . Quant à savoir si les textes ressemblent à ce que je poste ici chaque jour, je ne peux pas l’affirmer (j’ai ma petite idée sur la question). Vous me direz…
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Après avoir failli tout balancer cette semaine dans un moment de doute (ou de lucidité !), pensant que tout ceci était bien inutile, j’ai changé d’avis.
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Je me suis dit que j’allais tout garder, et même plus. Je me suis dit encore que si un ou une parmi vous voulait le lire, j’étais d’accord pour lui imprimer la totalité avec mon imprimante, le relier, et lui envoyer chez lui (bon je sais déjà que certain ne souhaite en recevoir qu’un quart !).
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Mais, je me suis dit aussi que si plus d’un ou deux voulait le lire, je pourrais peut-être le faire imprimer (chez Lulu par exemple) pour qu’ils en possèdent un exemplaire à eux. Oh, vendu à prix coûtant, bien évidement ! Je me suis déjà assez payée par le plaisir que j’ai pris ces douze derniers mois .
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Vous me dites.
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Evidement, si la réponse était oui, il faudrait que je mette tout en page correctement, que je redouble de vigilance quant à mes fautes de frappe et d’orthographe, que je…
Ça ne serait pas avant fin décembre. Au mieux !
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Vous me dites.
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